2024-01-20 17:41:15
Fruit de la passion pour Salvador Dalí, professeur à la Faculté des Sciences Humaines et doctorant à l’UIC Barcelone Anna Pour décide de rechercher le génie du surréalisme et découvre son obsession pour la technologie, une facette méconnue de l’artiste qu’il a transformée en livre.
L’humaniste explore”Dalí Cyber_Science_Art”, un livre issu de sa thèse de doctorat, l’influence de la technologie, de l’alchimie et de la cybernétique dans les dernières années du peintre de Figueres, sur l’art qu’il aurait créé s’il avait coexisté avec le Intelligence artificielle (IA).
“Les spécialistes de Dalí ont déjà un âge et le l’informatique c’était quelque chose de nouveau à l’époque. L’ordinateur de Dalí a débuté dans les années 70 et est mal vu, car c’est le plus médiatique”, a expliqué l’auteur du livre dans des déclarations à EFE, qui y voyait une niche pour lier l’artiste à la cybernétique.
En fait, selon Pou, Dalí s’identifiait aux ordinateurs, il se définissait comme un «machine à penser et avait des œuvres un peu moins connues comme « Princesse cybernétique” (1974), “Cyber Odalisque’ (1978) je’Les roues Lulliennes (1979), au point de le considérer comme « le père de la cybernétique ».
“Des années après sa mort, celui-ci a commencé à être vu excentricité de Dalí comme tâche de commercialisationce que font désormais de nombreux artistes, par exemple, sur leurs réseaux sociaux”, précise-t-il.
Le professeur de l’UIC est également commissaire de l’exposition immersive « Dali cybernétique »exposé au Ideal Digital Arts Center de Barcelone, même s’il est actuellement exposé dans différents pays dans le cadre d’une tournée mondiale.
“Le livre est une sorte de catalogue de cette exposition et destiné à tous les publics. J’ai proposé cette expérience immersive en partant du fait que l’artiste disait que l’art du futur sera cybernétique ou il ne le sera pas“, se souvient-il.
Pou y affirme que Dalí a prédit le métavers car déjà en 1957, il a conçu « une machine à rêver », qui sont les premières lunettes de réalité virtuelle.
L’IA, une alliée inimaginable
Dans certaines de ses présentations, l’enseignante de sciences humaines bénéficie du soutien de« artistes numériques mélanger l’IA avec les œuvres de Dalí.
« L’IA est un outil pour créer, comme À mi-parcours (un système d’intelligence artificielle qui génère des images à travers des mots), ce qui est quelque chose de créatif et de provocateur”, explique-t-il.
Pour cette raison, Anna Pou considère « inimaginable » ce qui se serait passé si Salvador Dalí et AI avaient coexisté.
“Cela aurait été idéal pour le technique de double imageson outil principal, un délire dans lequel une image se transforme en une autre”, souligne Pou.
Cependant, Dalí a pu collaborer avec Walt Disney dans le court métrage « Destino », l’une des rares (ou la seule) fois où l’art de l’artiste a été transféré à l’animation. Ce n’est qu’en 2003, près de six décennies après le début de la production, qu’il est finalement sorti.
“On y voit cette métamorphose constante avec l’animation, c’est un petit avant-goût de ce qui aurait pu arriver s’il avait travaillé avec l’IA”, souligne l’auteur de “Dalí Art_Science_Cybernétique“, un livre également publié en espagnol et en anglais.
À propos du livre, Pou souhaite que les lecteurs comprennent l’idée que « l’art n’est pas seulement axé sur des questions spirituelles, mais aussi sur la science et cybernétique”.
“Il faut beaucoup étudier Dalí pour savoir qu’il aimait une infinité de sujets, de l’alchimie à la cybernétique, pour pouvoir le comprendre”, précise-t-il.
Anna Pou continue ses recherches pour elle thèse de doctorat, un projet qu’il souhaite apporter à New York pour continuer à approfondir les relations de Dalí avec des entreprises telles que l’entreprise technologique américaine National Cash Register.
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