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Anne Etchegoyen gaie, confiante et heureuse

Anne Etchegoyen gaie, confiante et heureuse

Ce vendredi, la chanteuse basco-française Anne Etchegoyen (Saint-Palais, 1980) a participé au cycle “Gertutik” à la Sala BBK, où elle a réuni 170 âmes qui ont profité d’un concert en septuor (elle, deux guitaristes qui ressemblaient à des films plus le quatre membres des Voix Basques, chœur polyphonique) d’une durée de 88 minutes pour 13 morceaux bien structurés pour ne pas se répéter : il y a eu des développements des deux guitares, un moment exclusivement choral qui a reçu le plus d’applaudissements (‘Goizeko izarra’) , l’interaction permanente de la showgirl avec le public qu’elle entendait faire chanter, ses explications bilingues pour que personne ne manque de rien. Et ses improvisations vocales pointues entre new age et airs artistiques, avec certains lapsus légèrement désaccordés (par exemple, ceux qu’elle a utilisés pour retarder ‘Gracias a la vida’ de Violeta Parra).

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Elle n’a pas interprété la chanson féministe « No es no » (elle l’a enregistrée avec la collaboration de l’actrice Itziar Ituño), bien qu’elle ait interprété « Isilik », « sur le silence des victimes de la violence domestique » (et elle est restée avec elle comme un auteur-compositeur-interprète basque de transition, puisqu’il était le troisième de la liste et même celui-ci jouait en trio, sans le chœur). Dès le premier morceau du vendredi, « Lau haizetara », Anne a encouragé le public à chanter et à applaudir, même si les moments les plus grinçants sont venus plus tard, dans le panthéiste « Pachamama » (« vos paysages sont mon corps ») et dans le philocommuniste et le pamphlet ‘No pasarán’ (dédié à Dolores Ibarruri, La Pasionaria), tous deux assez collants à leur manière.

Salutations après le bis.

Oscar Cubillo


Le reste du répertoire, la plupart des treize représentations, était très bon et contenait même de beaux moments. ‘Maite’ du maestro Pablo Sorozábal a été le premier jalon (avec des guitares flamenca), ‘Xalbadorren heriotzean’ de Xabier Lete était magnifique (dédié à Xalbador, berger et poète, comme le cantaor El Cabrero, Miguel Hernández…), et les deux lié au Camino de Santiago est sorti spécial: ‘A date with me’ (flamenco et avec des bourdonnements et des sifflets à la fin) et le champêtre ‘Buen camino’ (ami pèlerin).

On a déjà dit que le moment des quatre choristes masculins était énorme, et bien plus tard, Anne a dit au revoir avec son grand tube ‘Hegoak’, c’est-à-dire sa version de ‘Txoria txori’ de Mikel Laboa, avec des introductions par ses deux guitaristes, un mexicain et un autre rumbera. Et pour le bis il a réservé ‘Il est un coin de France’ de Luis Mariano, une pièce très commune grâce à son refrain onomatopéique de « airetun chikitun airetun laïré ».

Dans le passé, Anne était très nerveuse et timide sur scène, mais ce vendredi, elle était heureuse et confiante sur scène (elle dirigeait ses compagnons avec des gestes), et tout le monde a quitté Sala BBK satisfait. Vendredi prochain, le 10 mars, l’auteure-compositrice-interprète pop trilingue biscayenne Maren clôturera le cycle Gertutik.

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