31 janvier 2024 à 09h12 Mise à jour : il y a 9 minutes
Cette année, 96 000 places d’accueil devraient être nécessaires pour les demandeurs d’asile. Ce numéro sera réparti entre toutes les communes dès le début de la loi de répartition, le 1er février. Ceux-ci ont jusqu’en novembre pour livrer leur part.
Il y a actuellement plus de 65 000 personnes ayant droit au logement aux Pays-Bas. Ces lieux relèvent de la responsabilité de l’Agence centrale pour l’accueil des demandeurs d’asile (COA).
Plus de seize mille lits sont occupés par des titulaires de statut. Il s’agit de personnes qui ont déjà accompli la procédure d’asile et qui ont obtenu un permis de séjour. Ils devraient effectivement déménager dans un foyer, mais en raison de la pénurie, ils restent également dans un refuge COA.
Le cabinet sortant estime qu’un total de 96 000 lits seront nécessaires au cours de l’année à venir. Cela ne signifie pas que le gouvernement s’attend à ce que de nombreux nouveaux demandeurs d’asile viennent aux Pays-Bas. Pour estimer le nombre de places d’accueil nécessaires, le ministère examine, entre autres, l’exode attendu des demandeurs d’asile qui ne sont pas autorisés à séjourner ici et le flux des titulaires de statut vers les foyers.
Le COA a estimé l’année dernière que 96 000 places d’hébergement seraient nécessaires au 1er janvier 2025.
Les municipalités doivent désormais planifier ensemble
Le Sénat a adopté la semaine dernière la très controversée loi de dispersion. Cette loi peut donc entrer en vigueur le 1er février. Le cabinet sortant a donc dû fournir une estimation du nombre de places d’asile requises avant cette date.
La loi prévoit que ces places sont réparties entre les communes en fonction du nombre d’habitants et de la richesse d’une commune. La commune d’Amsterdam devrait proposer 4.479 places cette année. La plus petite commune du pays, Schiermonnikoog, doit en réaliser 5.
Deux communes comptant presque le même nombre d’habitants sont Bloemendaal et Elburg. Mais la tâche est différente : par exemple, la commune la plus riche de Bloemendaal doit aménager 169 lits. La tâche pour Elburg a été fixée à 138 lits.
La commune de Westerwolde, où se trouve le centre d’enregistrement de Ter Apel, doit accueillir 131 personnes. Ter Apel peut accueillir deux mille personnes. Grâce à ce grand centre d’enregistrement, Westerwolde fournit presque en même temps toutes les places pour toute la province de Groningue.
La province qui a le plus besoin de travailler est la Hollande méridionale. Il existe actuellement environ 1 680 places d’hébergement régulières dans la province, mais ce nombre devrait passer à 19 776. La Hollande du Nord est également encore loin derrière. Il devrait y avoir environ 14 000 lits supplémentaires.
Il y a déjà suffisamment de lits dans la Drenthe, le Flevoland, Groningen et la Zélande.
Toutes les communes n’ont pas besoin d’avoir un centre pour demandeurs d’asile
Chaque commune a désormais l’obligation légale de contribuer à l’accueil des demandeurs d’asile, mais chaque commune n’est pas tenue de disposer d’un centre pour demandeurs d’asile.
Les communes ont jusqu’en novembre pour élaborer un plan par province. Tous les chiffres sont donc établis par province. Tant que cet objectif est atteint, le cabinet (sortant) n’a pas besoin d’intervenir. Si une province ne peut pas achever le plan, la coercition peut être appliquée.
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