2024-01-23 15:44:42
La Cour suprême a annulé 30,6 millions d’euros de subventions accordées directement au syndicat UGT et aux associations patronales CEOE et CEPYME à travers le Décret royal 1027/2022, du 20 décembre, visant à améliorer la numérisation du secteur productif, dans le cadre du Plan de relance financé par l’UE. L’arrêt considère qu’aucune circonstance n’a été prouvée qui empêcherait la procédure ordinaire d’appel public prévue par la loi générale sur les subventions.
La Chambre Contentieuse-Administrative estime qu’invoquer, comme le fait le décret royal, la crise du COVID-19 et la guerre en Ukraine pour ignorer l’appel public aux subventions n’a aucune justification à une époque où il y a déjà un développement ordinaire des activités citoyennes.
En ce sens, la Chambre rappelle qu’en ce qui concerne un précédent décret royal, 1104/2020, du 15 décembre, qui prévoyait un premier octroi direct de subventions aux mêmes trois partenaires sociaux, pour le même montant et dans le même cadre. , le tribunal a rejeté les recours présentés contre lui car il y avait des circonstances qui justifiaient l’appel public, car il a été réalisé en pleine pandémie de COVID-19, en l’absence de vaccins et avec d’importantes restrictions ayant un grand impact sur l’activité économique. . .
Cependant, le tribunal souligne que ces circonstances n’existaient plus deux ans plus tard, c’est pourquoi il accueille le recours déposé par la Confédération nationale des PME (CONPYMES) et déclare nul l’arrêté royal.
“Comme le souligne le requérant, on ne peut pas prétendre que le montant des subventions n’a pas d’impact significatif sur l’activité économique, plus de trente millions d’euros à répartir entre deux associations patronales et une organisation syndicale”, indique la résolution.
L’arrêt de la Cour suprême, présidé par la juge Celsa Pico Lorenzo, souligne que la loi générale des subventions et l’appel public qui y est réglementé auraient dû être respectés, sans supprimer les rapports, consultations et avis qu’elle fournit, sans préjudice de le fait qu’il puisse être établi une réduction en termes de celui-ci. Pour la Haute Cour, nou bien il existe des preuves que la situation à ce moment-là empêche une consultation publique préalable et le traitement de l’information publique.
En outre, il fait appel à un rapport du Délégué d’Intervention, qui indique que les raisons d’intérêt public, social, économique ou humanitaire qui ont rendu difficile l’appel public n’ont pas été prouvées. Il a également exclu que la situation d’urgence puisse être invoquée alors que déjà au cours de l’exercice 2020, par le décret royal 1104/2020, ce cas exceptionnel a été invoqué pour l’octroi direct de subventions similaires.
“Non Il est entendu que de nouvelles subventions pourront être accordées lorsqu’il n’y aura pas de preuve de l’achèvement des activités subventionnées ayant le même objectif et les mêmes bénéficiaires, qui avaient payé 50% d’avance et que la date limite pour les dépenses éligibles est le 30 juin 2022 et pour sa justification. le 30 septembre 2022″, indique le rapport.
Pour la Cour suprême, il est évident que les organisations professionnelles et l’organisation syndicale bénéficiaire ne sont pas les seuls partenaires sociaux, c’est pourquoi elle minimise l’argument selon lequel elle leur attribue une « position unique » pour justifier la fourniture directe des plus de 30 millions d’euros.
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