Anti-bronchiolite vers la gratuité pour les enfants, mais maintenant il n’y a pas de doses pour tout le monde

2024-10-03 23:49:13

Après le tollé de ces dernières semaines suite à l’arrêt dans certaines régions du « vaccin » gratuit contre la bronchiolite, le ministère de la Santé est prêt à passer à l’action en l’inscrivant au calendrier national de vaccination aux côtés des vaccins déjà recommandés. L’objectif est de le rendre gratuit pour les enfants de zéro à deux ans. Mais il pourrait être trop tard, à la fois parce que la saison virale a déjà commencé, mais surtout parce qu’il n’y a pas assez de doses pour couvrir la demande potentielle comme l’ont signalé les Régions et comme l’a confirmé l’entreprise qui les produit.

Le virus syncytial et le risque de bronchiolite grave

Le virus respiratoire syncytial peut entraîner des cas graves de bronchiolite chez les nouveau-nés. Chaque année, elle provoque la mort d’environ 100 000 enfants de moins de 5 ans dans le monde. Un tournant est représenté par l’anticorps monoclonal qui s’est avéré capable de prévenir 90% des hospitalisations et que le ministère a annoncé vouloir mettre à disposition gratuitement dans toutes les régions pour le traitement des nouveau-nés. Mais les Régions pressent : il faut agir vite, car la phase épidémique approche désormais et il n’y a actuellement pas de doses pour tout le monde, avec le risque de créer à nouveau un scénario de “graves inégalités” sur le territoire national”, avec des régions qui disposent du médicament pour une campagne universelle et des régions qui sont incapables de protéger même les patients fragiles”.

L’alarme des Régions sur la disponibilité des doses

L’alarme sur la disponibilité de l’anticorps monoclonal nirsevimab provient d’une lettre envoyée au ministre de la Santé, Orazio Schillaci, et à l’Agence italienne des médicaments, signée par Raffaele Doniniconseiller d’Émilie-Romagne, comme coordinateur de la Commission Santé de la Conférence des Régions. Donini lui-même a souligné combien d’appels d’offres régionaux réalisés pour l’achat du Nirvesimab “ont été abandonnés parce que l’entreprise a déclaré l’indisponibilité du médicament pour une couverture universelle”, ce qui détermine “un scénario de graves inégalités sur le territoire national”. Face à ces « situations d’urgence », les Régions demandent « d’évaluer l’activation d’une négociation accélérée par l’AIFA pour l’inscription du médicament dans la bande A, le rendant ainsi accessible à toutes les Régions ». Et si cela n’est pas possible, ils demandent de prévoir la possibilité d’attribuer “un remboursement aux médicaments de classe C achetés par les organismes du NHS pour les besoins de santé publique”.

L’entreprise confirme : “Nous ne pouvons pas répondre aux demandes”

Par ailleurs, la société pharmaceutique Sanofi, productrice du médicament à base d’anticorps monoclonaux, a fait savoir que, “malgré l’absence d’indications historiques sur les besoins de prévention des différentes Régions, elle a réservé à l’Italie des doses utiles pour garantir environ 75% des couverture de l’ensemble de la cohorte nationale de naissance, sur la base de données scientifiques sur l’efficacité et l’impact épidémiologique”. Dans les prochains jours, Sanofi Italia commencera également à commercialiser le nirsevimab dans notre pays et à le distribuer dans tout le pays. Toutefois, « comme communiqué aux Institutions, Autorités et Régions, à l’heure actuelle et en raison des engagements déjà pris », Sanofi précise qu’« elle n’est pas en mesure de répondre aux procédures de marchés publics régionaux en cours et à celles qui pourraient être annoncées dans les semaines à venir, tout en poursuivant nos efforts pour mettre à disposition des doses supplémentaires. »

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