Antidépresseurs dans les eaux usées, une étude sur les nématodes révèle des effets inquiétants – Scientific news.it

2024-09-04 23:13:02

Les antidépresseurs rejetés dans l’environnement via les eaux usées affectent le comportement des animaux, selon une étude publiée dans Université de Wageningen, [1] . Cette étude a utilisé des nématodes pour examiner comment des médicaments courants tels que la fluoxétine et la sertraline, qui ne sont pas entièrement décomposés par le corps humain, affectent l’environnement après leur passage dans les eaux usées.

Antidépresseurs dans les eaux usées et comportement animal

Lors de la prise d’antidépresseurs, certains de leurs composants actifs ne sont pas métabolisés et finissent dans les eaux usées. Même si les stations d’épuration tentent de purifier l’eau, elles ne peuvent pas éliminer tous les résidus pharmaceutiques. Ces résidus se retrouvent dans les milieux aquatiques, où ils peuvent potentiellement affecter diverses créatures, notamment des poissons, des insectes et même des mammifères.

Merel van der Most, toxicologue, a utilisé le nématode Caenorhabditis elegans pour déterminer si ces produits chimiques affectaient le comportement animal. Les fonctions génétiques et neurologiques du nématode étant bien documentées, il constitue un organisme modèle utile pour de telles recherches. Les vers ont montré des changements dans leurs mouvements, ce qui indique que l’exposition à ces substances a modifié leur comportement.

Comment les antidépresseurs affectent les vers ronds

Les expériences de Van der Most ont révélé qu’après exposition aux médicaments, les nématodes les absorbaient et les métabolisaient de la même manière que les mammifères. Ses résultats ont montré que les vers commençaient à se déplacer plus lentement et étaient moins sensibles aux substances normalement attractives. Ces effets étaient évidents même lorsque les médicaments étaient présents à des concentrations retrouvées dans certains milieux aquatiques. Les changements comportementaux étaient plus prononcés après 12 heures d’exposition, bien qu’ils s’estompent progressivement après 24 heures.

Préoccupations pour la faune et les écosystèmes aquatiques

Bien que les conséquences à long terme de l’exposition aux antidépresseurs sur les populations de nématodes et autres animaux sauvages restent floues, cette recherche s’ajoute à un nombre croissant de preuves selon lesquelles les résidus de médicaments peuvent nuire à la vie aquatique. Van der Most estime que ces résultats mettent en évidence la nécessité d’améliorer les méthodes de traitement des eaux usées.

Connaissances

  1. Une étude sur les vers révèle les risques posés par les antidépresseurs présents dans l’eau

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