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Anxiété et craintes concernant 2024

by Nouvelles
Anxiété et craintes concernant 2024

2024-01-07 09:29:03

La nouvelle année commence, quelque chose qui sème généralement l’espoir et la joie. Cette année est différente, nous, Argentins, avons beaucoup d’incertitude et aussi de craintes quant à ce que nous réserve 2024. Nous terminons 2023 avec le décret et la loi omnibus que l’Exécutif a envoyé au Congrès, ensemble ils impliquent un changement à 360 degrés nos vies.

Il n’existe pratiquement aucune loi qui soit épargnée ou modifiée. Et la question est : avons-nous besoin d’un changement aussi radical ? Le Président le croit, mais il ne semble pas que l’ensemble de la population soit d’accord avec cette conviction. Comme je l’ai dit dimanche dernier, les féministes n’ont pas peur du changement, en général nous l’aimons, puisque toutes les conquêtes pour lesquelles nous luttons impliquent des changements.

Mais maintenant, ce que nous avions obtenu est en train de changer à nouveau, c’est-à-dire que, à bien des égards, cela revient en arrière et bien plus que ce que nous avions avant les changements, obtenus grâce à des lois élargissant les droits. C’est un revers et il n’y a aucun moyen de le cacher.

Toutes ces propositions sont faites en quête de liberté des peuples, dit-on. On se demande : quelle liberté ? Une liberté qui, dans de nombreux cas, fait reculer les droits conquis et qui est soulevée par ceux qui accèdent au pouvoir. Il est proposé que ce soit ce que souhaitent les 56 % qui ont voté lors du second tour. Il convient de préciser que ceux qui ont véritablement élu ce gouvernement constituent les 30% initiaux, les 26% qui ont été ajoutés sont un mélange de citoyens qui, n’ayant que deux options, ont voté contre le maintien du gouvernement précédent. Cela signifie qu’ils n’ont pas nécessairement partagé les propositions de la force politique gagnante, mais parce qu’ils ne voulaient pas continuer avec le gouvernement précédent, mais n’étaient pas convaincus du changement que cette option imposait. Ceux qui ont gagné ne semblent pas le comprendre, puisqu’ils agissent comme si 56% constituaient leur base électorale.

C’est l’un des problèmes du second tour, il permet de confondre ceux qui votent réellement pour une force politique, car il n’y a pas d’autre option, comparée à ceux qui la soutiennent réellement. Ceux qui ont une expérience politique le savent et c’est pourquoi ils sont prudents dans leurs propositions. Cela ne se produit pas maintenant, soit par manque d’expérience, soit par intérêt à ignorer leur faiblesse, ils agissent avec autorité. Notre Constitution est sage en ce sens et face à la tentation des gouvernements d’agir selon leur propre décision, elle propose la division des pouvoirs.

Avoir un Parlement où les différents secteurs politiques sont représentés proportionnellement à leur volume électoral est une assurance que les voix de tous les citoyens sont présentes. Ceci est complété par le pouvoir judiciaire qui veille aux dérives et au respect des règles et de la Constitution. Tout cela peut entraîner des distorsions, mais cela ne justifie pas son élimination.

À l’heure actuelle, le changement profond proposé s’ajoute à la demande du Président de lui accorder des pouvoirs législatifs pour deux ans, et que ceux-ci puissent être prolongés de deux ans supplémentaires. Autrement dit, toute la durée du gouvernement serait sous la seule autorité de l’Exécutif. Ce n’est pas justifié dans la situation du pays, que l’Exécutif considère comme catastrophique, mais c’est une manière de justifier l’autoritarisme et le gouvernement despotique d’un seul homme. C’est une situation nouvelle qui demande de la retenue, mais aussi la fermeté de nos représentants, que nous élisons pour cela. Pour que le respect de la Constitution soit pris en compte et que les changements apportés soient discutés et adoptés par la majorité, une majorité qui implique d’en reconnaître beaucoup qui ne pensent pas de la même manière, mais qui doivent pouvoir s’exprimer, car c’est pour cela qu’ils ont été votés.

En ce sens, certaines propositions de changements électoraux tendent à diminuer la voix des minorités et cela ne doit pas être négociable car cela détruirait notre système démocratique. Nous appelons tous les citoyens à participer et à s’exprimer contre ces propositions qui, face à l’urgence de la situation dans le pays, cachent ces attitudes autoritaires et despotiques caractéristiques des dictatures.

Nous rejetons cette forme de liberté comme étant autoritaire et injuste.



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