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Aperçu général – Cyclisme international

Aperçu général – Cyclisme international

2024-06-08 18:00:42

Pour @jmhers

L’une des courses hebdomadaires les plus importantes de la saison, le Tour de Suisse fait partie de ce calendrier estival préparatoire au Tour de France. Cette édition comportera huit jours de compétition pleins de montagnes pour que les grimpeurs puissent développer et affiner leur condition physique en vue de la grande fête du cyclisme en juillet.

La route

Comme c’est l’habitude du Tour de Suisse, son parcours comprend d’énormes doses de montagnes dans les étapes en ligne et contre la montre. Nous aurons pas moins de quatre arrivées en hauteur dans des étapes de complexité variable et une seule journée de plat : la première, qui correspond à un contre-la-montre court qui répond plutôt à la définition d’un prologue.

Il n’y aura pas de journées de plat, ce qui rend intéressante la présence de plusieurs sprinteurs de renom (Demare, Cavendish) qui viennent en Suisse prendre du rythme et du contact avec la montagne pour le Tour.

En commémoration de Gino Mader, décédé tragiquement lors de l’édition précédente, l’organisation crée cette année le prix spécial montagne #RideForGino qui sera décerné au coureur qui atteint le premier le plus haut col de l’édition.

Étape 1. Vaduz – Vaduz CRI 4,8 km

Le « prologue » qui caractérise déjà cette course aura lieu dans la Principauté voisine du Liechtenstein. Le parcours est entièrement plat et sans difficultés majeures pour désigner le premier porteur du maillot jaune comme leader du classement général. Les secondes qui pourront être écorchées entre favoris sur ce parcours ne seront pas significatives, surtout par rapport à ce qui est à venir.

Étape 2. Vaduz – Regensdorf 178,9 km

La chose la plus proche d’une arrivée à plat que nous aurons dans cette semaine de compétition. Le peloton quittera à nouveau le Liechtenstein pour traverser la frontière suisse. Des trois ascensions catégorisées, les plus difficiles sont celles du début de journée, tandis que la dernière : Regensberg, 3,5 km à 5,7% de pente moyenne mais avec des sections allant jusqu’à 8%, est parfaite pour lancer une attaque, que ce soit depuis le l’échappée ou le peloton, en quête de la victoire d’étape puisqu’elle est sacrée à seulement 10 km de l’arrivée.

Etapa 3. Steinmaur – Rüschlikon 161,7 km

Bien que cette étape soit celle avec la plus faible pente accumulée (sauf pour les contre-la-montre) de la course, la présence de trois montées de 3ème catégorie dans les derniers kilomètres rendra la définition de la victoire du jour très intense.

Les cols commenceront à 36 km de la ligne d’arrivée et bien qu’ils soient de courte longueur, dans aucun d’entre eux la pente moyenne ne descend en dessous de 6% et tous les trois ont des rampes maximales qui atteignent jusqu’à 23%.

Il est difficile de faire des différences significatives entre les favoris, mais une équipe comme Lidl-Trek avec Skjelmose peut viser la victoire d’étape et voir si un rival perd le volant sur un terrain aussi dangereux.

Étape 4. Rüschlikon – Saint-Gotard 170,9 km

Nous avons atteint la première de quatre finales consécutives en haute altitude. Il s’agit d’une étape à un seul passage bien qu’officiellement dans les 18 derniers kilomètres il y aura deux ascensions : Schöllenen qui est couronné à 13,5 km de la ligne d’arrivée, une courte pause de quelques kilomètres puis le col final du col du Saint-Gothard de 8 km de long et moyen. pente de 6,7% avec des maximums allant jusqu’à 24% et qui culmine à 2054 mètres d’altitude.

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Compte tenu des modifications de l’étape 6 dues aux chutes de neige, ce dernier col sera le sommet #RideforGino

Première journée pour les favoris pour mesurer leurs forces et leurs équipes pour les amener au plus près de la ligne d’arrivée.

Étape 5. Ambri – Cari 148,6 km

La course entre dans le canton du Tessin, dans la partie italophone de la Suisse. La complexité des étapes commence cette fois à augmenter avec trois ports catégorisés : un de 2ème catégorie à Ronco dès le début de l’étape et deux passent par le port de Cari, un au début et un autre à la fin le long d’une autre pente jusqu’à terminer l’étape à son apogée.

Ces deux cols durs du début, notamment Cari, qui a une pente moyenne de 10% sur cette pente, peuvent être un terrain fertile pour qu’une échappée se forme pour tenter de garder une distance dans le long plat et remporter l’étape.

Étape 6. Ulrichen – Blatten

Ce qui était initialement considéré comme l’une des étapes les plus difficiles de cette édition a connu plusieurs changements ces derniers jours en raison des conditions météorologiques. Initialement, l’organisation proposait un itinéraire alternatif, en visitant à nouveau le col du Saint-Gothard et en passant par le difficile col du Furkapass, mais cet itinéraire a également dû être abandonné en raison de la neige accumulée sur ces routes, c’est pourquoi un itinéraire de seulement 42,5 km a été choisi comme seul alternative viable avec si peu de temps de manœuvre. Cela fait de cette étape une journée très explosive où elle ira très vite et ceux de l’Assemblée Générale ainsi que les grimpeurs qui souhaitent l’étape s’affronteront main dans la main dans la dernière montée qui fait 6 km de long à 9% de pente moyenne.

Etapa 7. Villars-sur-Ollon  –  Villars-sur-Ollon  118 km

Une journée courte et explosive, mais pas aussi courte que l’étape précédente. Au menu, deux cols qui seront gravis deux fois chacun : quasiment dès le départ, les coureurs graviront déjà le Col de la Croix de 2ème catégorie, long de 3,8 km avec une pente moyenne difficile de 8,9%. Après des descentes et quelques kilomètres de plat nous arriverons au col de Villars-sur-Ollon de 7,3 km à 8,2% de moyenne et rampes maximales de 23% où vous pourrez commencer à sélectionner le peloton. Vous faites ensuite votre premier pas vers la ligne d’arrivée et remontez à nouveau le Col de la Croix ; On effectue la même descente qu’au début de l’étape, pour enfin affronter une dernière fois Villars-sur-Olon. Une étape dans laquelle vous pourrez réaliser des embuscades en utilisant l’équipe et tenter d’attaquer le classement général avant le contre-la-montre final.

Étape 8. Centre Mondial du Cyclisme – Villars-sur-Ollon CRI 15,7 km

Le vainqueur de ce Tour de Suisse sera départagé lors d’un cruel contre-la-montre final au cours duquel il gravira à nouveau le col de Villars-sur-Ollon mais cette fois dans un effort individuel contre le chronomètre.

Les 5 premiers kilomètres environ de l’étape seront quasiment plats pour faire chauffer vos moteurs, pour les derniers kilomètres qui sont environ 8 à 8 % en moyenne. Avec toute l’usure de ces derniers jours, ce contre-la-montre sera un défi brutal.

La participation

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Sur les routes suisses, nous verrons cette semaine certains des grimpeurs les plus purs parmi les prétendants au podium en France, rejoints par d’autres coureurs forts qui se préparent pour des objectifs plus tard dans la saison ou qui cherchent à ajouter des réalisations.

ÉMIRATS ARABES UNIS: Comme cela arrive souvent, l’effectif le plus puissant de cette course est celui de l’équipe émiratie. Ils aligneront Adam Yates comme leur nom le plus illustre même si le coureur britannique n’a pas encore pu montrer ses meilleures jambes depuis sa chute sur l’UAE Tour en début d’année. Yates doit désormais se préparer pour le Tour où il devra épauler Pogacar. Ils amènent également Joao Almeida qui devra également porter des vêtements de travail pendant le Tour, ce dont on ne sait pas comment cela se passera, et peut-être en guise de compensation, il viendra comme un deuxième atout en Suisse où il pourra faire sa carrière et chercher le meilleur de lui-même. résultat. Isaac del Toro, qui vit une première année de rêve en tant que professionnel, et le compétent grimpeur australien Finn Fisher-Black complètent un effectif capable de dominer la course sans trop de difficultés.

Ineos Grenadiers: L’un des points les plus intéressants au sein d’Ineos est l’évolution d’Egan Bernal face au Tour de France. En principe, Bernal sera l’écuyer de Carlos Rodríguez mais la grande question est de savoir s’il pourra être une seconde épée pour son équipe et une partie de la réponse réside dans la façon dont il est perçu sur ce Tour de Suisse. Il ne pousse pas aux résultats mais s’il termine en bonne position au classement général ce sera un bon indicateur pour le Tour. L’équipe qui l’accompagne n’est pas très solide avec des noms qui n’ont pas réussi jusqu’à présent à être des habitués comme Brandon Rivera ou Óscar Rodríguez ou un Salvatore Puccio dont la prime est déjà passée. Tom Pidcock est le seul autre nom d’Ineos avec une chance de bons résultats et il doit également faire ses preuves avant juillet.

Message facile EF : L’un des coureurs qui débutera avec le Tour comme objectif principal de sa saison est Richard Carapaz, qui a déjà remporté cette course en 2021. L’Équatorien montre de meilleures sensations cette saison après une année 2023 lamentable. Sa performance en Romandie est la base pour aspirer à un bon résultat, d’autant plus qu’il a récemment terminé le camp d’entraînement en haute altitude avec son équipe et qu’il cherchera désormais à traduire cette préparation en kilomètres de compétition et de bons résultats. Le reste du roster EF n’est pas extrêmement compétitif avec Steinhauser, qui vient de briller sur le Giro, comme l’un des meilleurs grimpeurs. Alberto Bettiol ou Stefan Bisseger peuvent surmonter les dépassements dans le cadre d’une échappée mais le soutien qu’ils peuvent apporter dans les moments les plus durs est limité, et il y a Rui Costa qui n’a pratiquement pas concouru cette année et qui n’est pas connu pour être le plus généreux des coureurs. compagnons.

Randonnée Lidl: L’équipe du champion en titre Mattias Skjelmose, qui ne sera pas sur le Tour mais qui revient en Suisse pour tenter de conserver le titre le plus important de son palmarès pour le moment. Le jeune Danois se prépare pour les Jeux Olympiques et le Tour ; C’est un coureur aux multiples facettes qui peut aussi bien se battre dans l’une des quatre hautes arrivées qu’attaquer les journées vallonnées et même tenter de remporter le prologue. Il est accompagné d’une équipe très intéressante avec des grimpeurs de métier compétents et grégaires comme Sam Oomen ou Patrick Konrad, Bauke Mollema sera la voix de l’expérience et il y aura aussi une des révélations de la saison : le jeune et polyvalent coureur belge Thibau Nys qui pourrait aussi miser sur une étape et être d’un grand soutien pour l’équipe.

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Movistar : Les meilleurs grimpeurs de l’équipe espagnole seront présents sur ce Tour de Suisse. Nairo Quintana et Einer Rubio, qui ont réalisé un très bon Giro, reviennent à la compétition avec un parcours qui les favorise grandement. Ils accompagneront Enric Mas qui doit également se préparer pour le Tour de France. La liberté dont bénéficieront les deux coureurs colombiens dépendra de la stratégie que l’équipe souhaite adopter et de la manière dont elle aborde cette course. Mais qui, en l’absence de kilomètres de plat contre la montre, est un prétendant évident au podium. Pelayo Sánchez est une autre figure du Giro qui rejoint l’équipe pour cette course.

Autres coureurs: Il y a d’autres noms qui viennent à cette course avec de grandes attentes, à commencer par Lenny Martínez, un jeune grimpeur français qui en a assez de gagner des courses de montagne 1.1 et qui a l’opportunité de concourir dans une catégorie générale WT en raison de l’absence de temps plat. essais.

Félix Gall a ébloui lors de l’édition 23 de cette course et a ensuite réalisé un bon Tour de France, donc cette année il aspire à répéter ces performances, il est accompagné d’une bonne équipe basée sur des coureurs qui se sont démarqués sur le Giro.

L’équipe allemande Bora, pour sa part, compte Emanuel Buchmann pour le classement général et il faudra voir comment arrive Sergio Higuita, qui dans sa meilleure version pourrait aussi être très pertinent. Cian Uijtdebroeks devient capitaine d’une Visma qui a été trop touchée par les chutes lors des dernières courses et qui a besoin d’un peu de joie. Oscar Onley, de DSM Firmenich, est un autre bon grimpeur qui peut faire un saut de qualité dans cette course, ainsi que son compatriote britannique Stephen Williams d’Israël qui a déjà remporté le Tour Down Under et pourrait donner de quoi parler dans cette course.

Ainsi commence la dernière ligne droite du Tour de France, au tour des grimpeurs d’aiguiser leurs couteaux et de tester leurs jambes dans cette course qui n’a pas de favori clair et qui donnera à de nombreux coureurs l’occasion de briller.

Prévision

Mattias Skjelmose (Lidl-Trek)

Lenny Martinez (Groupe FDJ), Adam Yates (UAE Emirates), Egan Bernal (Ineos Grenadiers), Richard Carapaz (EF Easy Post)

Felix Gall (Decathlon AG2R), Joao Almeida (UAE Emirates), Cian Uijtdebroeks (Visma LAB), Enric Mas (Movistar), Stephen Williams (Israel Premier Tech)

Oscar Onley (DSM Firmenich), Isaac Del Toro (Emirats Arabes Unis), Alexey Lutsenko (Astana), Emanuel Buchmann (Bora Hasngrohe), Einer Rubio (Movistar), Ion Izaguirre (Cofidis)

Marcelo Hernández

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