La dépression de Nelson arrive : elle apporte de la pluie, du vent et des orages pour rendre Pâques grise
Le temps va encore se dégrader ce mercredi 27 mars. Rien ne prévoit que la situation s’améliorera à nouveau dans les prochains jours.
Pâques humide, Pâques bénie. Le dicton n’est pas tout à fait ainsi, mais il est possible qu’il ait la même signification. Parce que c’est exactement ce à quoi vous pouvez vous attendre pour ce long week-end – et le coupable est la dépression de Nelson.
Le phénomène apportera de la pluie, des orages, du vent et de la neige jusqu’au dimanche de Pâques, révèle l’Institut portugais de la mer et de l’atmosphère (IPMA). Le temps a commencé à changer lundi, avec le retour des averses, mais il devrait s’aggraver ce mercredi 27 mars.
Les nombreuses tempêtes qui traverseront l’Atlantique affecteront le territoire national au moins jusqu’au milieu de la semaine prochaine. La dépression de Nelson, avec un impact de l’Islande jusqu’à l’archipel de Madère, apporte « des précipitations persistantes, parfois fortes et accompagnées d’orages » jusqu’au dimanche 31 mars.
Les précipitations se feront souvent sous forme de neige dans les points culminants de la Serra da Estrela et dans les montagnes de l’extrême Nord. L’IPMA prévoit également des températures avec des valeurs “sans évolution significative tout au long de la semaine”, avec une légère baisse vendredi. À Lisbonne, par exemple, la température minimale sera d’environ neuf degrés, tandis que la température maximale ne devra pas dépasser 14.
“Les températures maximales seront enregistrées entre 15 et 20 degrés dans la région du Sud, entre 10 et 15 degrés dans la majeure partie du Nord et du Centre, et plus basses dans le nord-est de Trás-os-Montes et dans les hautes terres, où pendant plusieurs jours elles ne doit pas dépasser 10 degrés. Les températures minimales devraient être comprises entre 5 et 10 degrés sur une grande partie du territoire, dans certains endroits du Nord et du Centre de l’intérieur entre 0 et 5 degrés, et pourront être occasionnellement plus basses dans les hauts plateaux», prédit l’institut.