31 okt 2023 om 05:08 Update: een uur geleden
L’enquête tant attendue sur plusieurs plaintes anonymes contre l’ancienne présidente de la Chambre Khadija Arib est publiée aujourd’hui. Le membre du PvdA est accusé d'”abus de pouvoir” et serait responsable d’un “règne de terreur”. Arib a toujours fermement nié ces accusations.
Signalé il y a plus d’un an CNRC qu’il y aurait une enquête indépendante et externe sur la conduite d’Arib en tant que président de la Chambre des représentants.
La raison était deux lettres anonymes contenant des plaintes contre Arib. Il évoque entre autres « un abus de pouvoir », « un règne de terreur » et « un environnement de travail dangereux ». Un sujet très sensible qui s’est retrouvé dans la rue à travers les médias.
S’ensuit une joute politique. Arib, député du PvdA pendant 24 ans et président entre 2016 et 2021, a parlé dans une première réponse de “coup politique dans le dos”.
Elle a rapidement jeté son dévolu sur l’actuelle présidente de la Chambre des représentants, Vera Bergkamp. Car en tant que présidente de la direction quotidienne de la Chambre (le présidium), elle a également décidé d’ouvrir l’enquête.
“J’exige une déclaration de Vera Bergkamp (D66) sur cette méthode de travail. Cela est en contradiction avec le devoir de diligence et un environnement de travail socialement sûr”, avait alors déclaré Arib. X connaître, savoir.
Plus d’un an s’est écoulé et la question reste de savoir si les résultats de la recherche rétabliront la paix sur cette question. Arib a maintenant quitté la Chambre. Ses critiques à l’égard de la recherche n’ont fait que se faire plus fortes.
Arib « obscurcit le tableau et sème la confusion »
Arib doit se défendre contre les plaintes anonymes et rivaliser avec des institutions puissantes telles que la Chambre des représentants et le procureur de l’État. Un combat injuste, pense-t-elle. C’est pourquoi le membre du PvdA a engagé l’été dernier les avocats Geert-Jan Knoops et Carry Knoops pour assurer légalement l’accès aux accusations.
Mais une demande formelle adressée à Bergkamp en ce sens n’a abouti à rien. Cependant, cette tentative a encore exacerbé des relations déjà mauvaises.
Bergkamp a accusé Arib d’avoir tenté d’arrêter l’enquête. “En bref, l’ancien président tente d’empêcher que l’enquête soit menée à son terme et que ses résultats soient rendus publics dans le cadre de la procédure”, a écrit Bergkamp à la Chambre des représentants au nom du présidium l’été dernier.
Juste avant cela, Arib avait également reçu de vives critiques de la part des deux professeurs qui ont mené la recherche. La présidence ne le fait pas elle-même pour éviter l’apparence d’un conflit d’intérêts.
Ontvang meldingen bij belangrijke ontwikkelingen
Les professeurs Mirko Noordegraaf (administration publique à Utrecht) et Aukje Nauta (psychologue organisationnel à Leiden) ne sont pour le moins pas satisfaits des déclarations publiques d’Arib sur la recherche.
Par exemple, Arib était un invité début août Invités d’été. Elle y réitère ses critiques selon lesquelles elle ne sait pas de quoi elle est accusée et n’a pas accès aux plaintes anonymes. Les professeurs se sont alors sentis obligés d’informer les médias de ce qui, selon eux, n’allait pas.
“Nous le regrettons et cela nous inquiète”, ont écrit Noordegraaf et Nauta à propos des commentaires d’Arib dans un communiqué de presse. “Cela brouille le tableau et crée de la confusion, en particulier dans un processus d’enquête qui devrait apporter une clarté factuelle.”
Arib a été autorisé à consulter les plaintes, mais uniquement sur les lieux où se trouvent les chercheurs et sous couvert d’anonymat afin de protéger les intérêts des plaignants. Arib a refusé, à la grande déception des chercheurs.
Bergkamp accusé de “violation de l’État de droit”
La procédure judiciaire engagée par Arib sera entendue en novembre. C’est après que les conclusions de l’enquête ont été annoncées mardi.
Dans une ultime tentative de reporter la publication de l’étude, Arib a écrit la semaine dernière une lettre de colère à la Chambre, qui est entrée en possession de de Volkskrant. Elle y accuse Bergkamp de “conduite inappropriée, d’abus du droit procédural et de violation de l’État de droit”.
Arib demande à la Chambre “de mettre un terme à cette action et d’empêcher qu’un rapport illégal sur l’enquête illégale soit rendu public et publié avant que le juge n’ait rendu son jugement”.
Cela n’arrivera donc pas. Un porte-parole de Bergkamp souligne que l’enquête sera simplement transmise au Parlement mardi.
2023-10-31 07:08:21
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