Après la fusion avec le Credit Suisse, qui est concerné par les suppressions d’emplois chez UBS/CS ? – Nouvelles

Après la fusion avec le Credit Suisse, qui est concerné par les suppressions d’emplois chez UBS/CS ?  – Nouvelles

2023-08-29 17:29:00


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Le patron de l’UBS, Sergio Ermotti, présentera jeudi les chiffres du premier semestre. Il faudrait alors voir plus clairement comment les choses vont continuer pour les salariés.

En Suisse, le Credit Suisse emploie actuellement environ 17 000 personnes, tandis que l’UBS en compte 21 000, ce qui fait que les deux banques ensemble représentent environ 38 000 personnes. Ce n’est un secret pour personne qu’il y en aura nettement moins dans les mois et les années à venir. On ne sait toujours pas clairement qui peut rester – et qui doit partir.

Ce jeudi le brouillard se dissipera un peu. C’est à ce moment-là qu’UBS présente ses chiffres pour le premier semestre. Le patron de l’UBS, Sergio Ermotti, devrait également annoncer les projets tant attendus pour le CS Suisse. Il faut s’attendre à ce que le groupe CS soit entièrement intégré à l’UBS.

«Concert sans demande»

Divers chiffres concernant les effectifs circulent depuis longtemps : en Suisse, jusqu’à 10 000 emplois pourraient être supprimés, comme le calculent les observateurs des banques depuis des mois. Un chiffre plausible, compte tenu des coûts et de certains doublons apparus après le rachat.

Il ne s’agit pas d’un concert de demandes, explique par exemple le consultant RH Klaus Biermann. Il s’attend à ce que la nouvelle UBS en Suisse comptera moins de 25 000 collaborateurs d’ici cinq ans. Mais qui doit s’inquiéter du travail ? «Je vois le plus grand danger pour les personnes qui travaillent dans des fonctions de support et où il existe des chevauchements évidents entre CS et UBS. Les gens du back et du middle office.

En d’autres termes, des emplois qui sont de toute façon sous pression dans le secteur financier depuis des années. D’une part parce que la numérisation y a déjà rendu certains emplois superflus, et d’autre part parce qu’après la fusion, deux salariés se battront inévitablement pour un emploi.

Légende:

Il existe également de nombreuses duplications dans les domaines juridique et de la conformité, explique Biermann, c’est-à-dire dans les départements juridiques, dans le marketing et la communication, dans les ressources humaines et dans de nombreuses fonctions du personnel et des organisations régionales.

Keystone/Michael Buholzer

Et quiconque perd son emploi ou tourne le dos à la nouvelle méga-banque de son plein gré devra probablement accepter des réductions de salaire. Biermann conseille donc “d’être flexible en termes de salaire, de plans sociaux et d’avantages sociaux”.

Dans quelle mesure la course aux places gratuites est-elle ouverte ?

De nombreux collaborateurs se demandent également qui est en pole position pour les postes vacants : les salariés du CS ou de l’UBS ? On ne peut pas répondre aussi clairement à cette question. Colm Kelleher, président du conseil d’administration d’UBS, a souligné à plusieurs reprises que la barre est particulièrement haute pour les cadres du CS. En effet, la culture du risque est extrêmement différente. Ermotti, le patron de l’UBS, n’échappe cependant pas au fait que CS dispose également de collaborateurs compétents.

La course aux postes vacants devrait donc être plus ouverte que ne le suggère la direction de l’UBS. Les informaticiens des deux banques devraient désormais être solidement en selle. L’intégration de CS dans l’UBS est probablement le plus grand projet informatique jamais connu en Suisse. Ici, tous les spécialistes sont nécessaires – au moins dans les mois à venir.

De nombreux gestionnaires de fortune et autres banques privées et étrangères profitent de cette opportunité pour le Credit Suisse déchu.

D’une manière générale, l’expert en ressources humaines Biermann voit également des alternatives pour les banquiers qui perdront leur emploi dans les mois à venir. Parce que les travailleurs qualifiés sont actuellement recherchés et que le marché est généralement relativement stable. «De nombreux gestionnaires de fortune et autres banques privées et étrangères profitent de l’occasion pour perdre le Crédit Suisse. Ils veulent renforcer leur présence non seulement aux postes de front, mais également au niveau du back et du middle office. En conséquence, nous y voyons des opportunités.

Biermann conseille de saisir rapidement les opportunités. Car le marché du travail dans le secteur financier suisse ne s’est certainement pas développé avec une seule grande banque.



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