Archi accessible, de l’architecture à la sexologie, un long parcours lié au bien-être

Archi accessible, de l’architecture à la sexologie, un long parcours lié au bien-être

En parallèle, dans le versant plus privé de sa vie, elle s’est passionnée pour tout ce qui concerne le corps, le bien-être. « J’ai toujours pris soin de moi. Très jeune, j’ai suivi une thérapie. Cela m’a permis d’être quelqu’un de très équanime, très positive. » Elle a aussi pratiqué le yoga, la méditation, l’hypnose, la relaxation, les massages.

Architecture et sexologie

Parvenue au bout de ce qu’elle juge être un cycle avec l’architecture, elle a eu envie de se lancer dans une nouvelle aventure. « Je suis toujours architecte. J’ai deux maisons à achever à Biarritz. Mais je ne prends plus de nouveaux dossiers. En 2018, j’ai repris des études pour pouvoir enseigner. Je suis intervenue ensuite à l’école supérieure de design des Landes. De 2019 à 2022, j’ai aussi étudié la sexologie. Une discipline qui se rapporte à la sexualité, à travers sa mécanique, son histoire. »

« Je vois un lien direct entre mon métier d’architecte et ce que je fais aujourd’hui »

En septembre 2022, elle a ouvert, 47 allée d’Aguilera, à la frontière d’Anglet et de Biarritz, Archi accessibleun lieu voué au bien être. Elle y exerce comme sexologue et accueille d’autres professionnels, acupunctrice, kinésiologue, naturopathe, photo-thérapeute, masseuse, tatoueuse, infirmière puéricultrice et hypnothérapeute, systémie familiale, etc.

Un lieu pour le bien-être

Marina Moroni a d’abord recherché le lieu en correspondance avec son projet et l’a aménagé et décoré en conséquence. « Il fallait que tout soit de plain-pied pour être accessible aux personnes handicapées ou à mobilité réduite. Il fallait aussi des espaces pour des conférences, des ateliers et des cabinets individuels permettant aux praticiens d’accueillir leurs visiteurs. »

L’art de prendre soin

Couleurs des murs, décoration, lumière, tout a été soigneusement étudié pour favoriser le sentiment de bien-être. « Finalement, je vois un lien direct entre mon métier d’architecte et ce que je fais aujourd’hui, dit Marina Moroni. Comme architecte, je dialoguais beaucoup avec mes clients, j’allais dans le détail, jusque dans la conception de la chambre à coucher. Je parlais beaucoup avec les enfants, lorsqu’il y en avait. Je prenais de nombreuses notes, j’incluais dans mes projets les idées que les gens émettaient. Sans le savoir, je faisais moi-même de la systémie familiale. »

Son choix personnel de devenir sexologue est venu après beaucoup d’hésitation. « La sexualité pour moi n’a jamais été un tabou. Mais au départ, je pensais plutôt m’orienter vers l’hypnose. Jusqu’à ce que je rencontre la sexologie. C’est une autre façon de prendre soin des gens, pas en créant leur environnement, mais en soignant leur intérieur. »

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