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Armée belge : le plan Francken pour une défense modernisée

by Nouvelles

Le ministre de la Défense, Theo Francken, a dévoilé sa déclaration de politique générale, annonçant un tournant stratégique vers une défense plus robuste, une réindustrialisation militaire et un renforcement des effectifs.

Francken a souligné la nécessité de passer d’une approche de « War of choice » (guerre de choix) à une « War of necessity » (guerre de nécessité).

« Nous devons passer d’une approche de ‘War of choice’ (guerre de choix) à une ‘War of necessity’ (guerre de nécessité) »
Theo francken, Ministre de la Défense

La Défense devra, selon lui, évoluer d’une petite force militaire axée sur les interventions expéditionnaires à une armée solide, concentrée sur la dissuasion et les conflits de haute intensité dans le cadre de la défense collective.

« passer d’une petite force militaire centrée sur les interventions expéditionnaires à une armée solide axée sur la dissuasion et les conflits de haute intensité dans le contexte de la défense collective »
Theo Francken, Ministre de la Défense

Pour le ministre, cela implique une montée en puissance des capacités militaires, avec des systèmes d’armement plus lourds, plus de munitions et des troupes plus nombreuses et mieux préparées. L’objectif est une armée « prête à combattre dès ce soir et à se préparer pour demain ».

La priorité est donnée à la défense collective et à la dissuasion, notamment sur le flanc Est de l’OTAN, « qui redevient le point central de nos opérations extérieures ». Il précise cependant que « nous n’oublions pas le Sud », en annonçant un nouveau plan stratégique et une loi de programmation avant l’été.

pour assurer cette conversion, la Belgique doit renforcer son industrie de défense. « Nous devons construire notre propre industrie et augmenter la production », insiste le ministre. Un plan de transformation est en cours, avec la reconversion de sites industriels désaffectés en usines de production militaire. « Audi Bruxelles sera le premier test », annonce-t-il, précisant qu’il visitera le site mardi avec des entreprises de défense intéressées.

Le ministre de la Défense a également annoncé la fin de la vente des domaines militaires, une mesure qui remet en question plusieurs projets en cours. « La vente prévue à Geel sera réévaluée ». Pour lui, ces infrastructures sont indispensables au renforcement de l’armée belge, que ce soit « pour un usage militaire ou pour la production industrielle ».

« La vente prévue à Geel sera réévaluée »
Theo Francken,Ministre de la Défense

dans cette logique,la base de Coxyde redeviendra « totalement opérationnelle ». Elle « ne sera pas fermée et la capacité Search and Rescue y restera basée ».

Théo Francken annonce aussi un nouveau siège de l’OTAN (SHAPE) à Mons et un nouveau quartier général à Evere. Il précise également: « Deux nouveaux quartiers du futur seront établis en Hainaut et en Flandre orientale, mais pas à Grammont ».

Le sommet de l’Otan prévu en juin prochain est confirmé comme jalon essentiel.Ce sera l’occasion d’un « signal clair à nos alliés qu’ils trouvent en Belgique un allié loyal ». Une question de « crédibilité diplomatique ». D’ici là, une nouvelle Vision stratégique sera donc soumise au gouvernement, une loi révisée sur la programmation militaire au Parlement, « ainsi qu’un plan d’investissement crédible et équilibré ».

La loi de programmation militaire doit notamment préciser les recrutements prévus, revus à la hausse: « au minimum 14.800 militaires du cadre actif » durant la législature, « 5.600 réservistes et 4.800 civils ». « À l’horizon 2029, les effectifs de la Défense avoisineront, hors réservistes, les 34.700 collaborateurs avec plus de 29.000 militaires du cadre actif ».

Le tournant stratégique de Theo Francken pour la Défense belge

Le ministre de la Défense, Theo Francken, a présenté une déclaration de politique générale ambitieuse, marquant un tournant majeur pour l’armée belge. Son objectif : passer d’une force militaire axée sur les interventions expéditionnaires à une armée robuste, capable de dissuasion et de participation à des conflits de haute intensité au sein de la défense collective.

De la “War of Choice” à la “War of Necessity”

Francken insiste sur la nécessité de remplacer une approche de “guerre de choix” par une “guerre de nécessité”. Cela implique une augmentation significative des capacités militaires : systèmes d’armement plus lourds, plus de munitions, et un effectif plus critically important et mieux formé, prêt “à combattre dès ce soir et à se préparer pour demain”. La priorité est donnée à la défense collective et à la dissuasion, notamment sur le flanc Est de l’OTAN, tout en maintenant une attention sur le Sud. Un nouveau plan stratégique et une loi de programmation seront présentés avant l’été.

Réindustrialisation militaire et renforcement des effectifs

Pour soutenir cette transformation, le ministre met l’accent sur la réindustrialisation militaire belge. il souhaite construire une industrie de défense nationale plus forte, augmentant ainsi la production. L’ancien site d’Audi Bruxelles servira de test pour la reconversion d’anciens sites industriels en usines de production militaire. simultanément, la vente de domaines militaires est stoppée, notamment la vente prévue à Geel, considérée comme essentielle au renforcement de l’armée et de l’industrie de défense. La base de Coxyde redeviendra pleinement opérationnelle, maintenant sa capacité Search adn Rescue. De nouveaux quartiers généraux seront construits en Hainaut et en Flandre orientale (Grammont exclu), en plus du nouveau siège de l’OTAN (SHAPE) à Mons et d’un nouveau quartier général à Evere.

Objectifs chiffrés et échéances

Le sommet de l’OTAN en juin prochain servira de jalon critically important pour démontrer la crédibilité de la belgique en tant qu’allié loyal. D’ici là, une nouvelle vision stratégique sera soumise au gouvernement, une nouvelle loi de programmation militaire au parlement, et un plan d’investissement sera présenté. Ce plan prévoit un renforcement significatif des effectifs : au minimum 14 800 militaires du cadre actif durant la législature, 5 600 réservistes et 4 800 civils. À l’horizon 2029, l’objectif est d’atteindre, hors réservistes, environ 34 700 collaborateurs, dont plus de 29 000 militaires du cadre actif.

Tableau récapitulatif

| Aspect | Objectif | Échéance |

|———————-|——————————————|——————–|

| Type d’armée | Dissuasion, conflits haute intensité | En cours |

| Industrie de défense | Renforcer la production nationale | En cours |

| Effectif (2029) | ~34 700 collaborateurs (hors réservistes) | 2029 |

| Ventes domaines | Arrêt des ventes, réévaluation des projets | Immédiat |

| Sommet OTAN | Signal clair de la loyauté belge | Juin 2025 |

FAQ

Q: Quel est le principal objectif de la nouvelle politique de défense ?

R: Renforcer l’armée belge pour la dissuasion et la participation à des conflits de haute intensité, dans le cadre de la défense collective.

Q: Quelles mesures sont prises pour renforcer l’industrie de défense ?

R: Reconversion de sites industriels et arrêt des ventes de domaines militaires.

Q: Quel sera l’effectif de l’armée en 2029 ?

R: Environ 34 700 collaborateurs (hors réservistes), dont plus de 29 000 militaires du cadre actif.

Q: Quand le plan d’investissement sera-t-il présenté ?

R: Avant le sommet de l’OTAN en juin 2025.

Q: Quel est le rôle du sommet de l’OTAN en juin 2025 ?

R: Démontrer la crédibilité de la Belgique en tant qu’allié loyal.

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