Une jeune Française de 22 ans voit déjà son avenir assombri par le cadeau empoisonné de son père qui lui a cédé une entreprise criblée de dettes.
Installée à la tête de la compagnie en faillite, Mathilde Begle est ballottée depuis deux ans entre les rappels du fisc et les courriers de la justice qui se montre intraitable.
La jeune femme de Franche-Comté qui mène une vie ascétique doit régler un passif abyssal de plus de 400 000 euros, soit près de 600 000 $, qu’elle doit à son père.
«J’étais en foyer quand, à ma sortie, mon père a renoué avec moi pour me proposer de travailler en tant que commerciale dans sa société», a relaté Mme Begle, selon France Live.
Mais, très vite, la nouvelle responsable qui s’est rendu compte qu’aucun salaire ne lui est versé s’est fait répondre par son paternel que lui-même ne se payait pas.
À sa nomination à la tête de l’entreprise, elle découvre le pot aux roses de la gestion aléatoire de son père sciemment refilé en cadeau empoisonné.
«Je voulais faire confiance, je ne me doutais pas que j’allais avoir autant de problèmes à cause de lui» a déploré Mme Begle qui accuse son père de s’être endetté sur son dos.
Aujourd’hui, alors qu’elle cherche un emploi, la jeune dirigeante franc-comtoise fait face à un marathon judiciaire pour effacer une ardoise de 412 000 euros.