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Arrestation de Duterte : légal selon un doyen de San Beda

by Nouvelles

L’arrestation de l’ancien président Rodrigo Duterte repose sur des principes juridiques solides et n’est pas motivée par des considérations politiques.

« Le droit est clair : notre cadre juridique interne reconnaît la compétence internationale dans les affaires de crimes contre l’humanité. L’arrestation de Duterte n’est pas une question de persécution politique ; c’est une question de justice et de respect de nos engagements juridiques. »

Deux fondements juridiques clés soutiennent l’arrestation et l’extradition potentielles de Duterte aux Pays-Bas pour y être jugé.

L’adhésion des Philippines à la Cour pénale internationale (CPI) en 2011.L’article 127 du Statut de Rome stipule qu’un pays reste tenu de coopérer aux affaires en cours relevant de la compétence de la cour, même après son retrait. Bien que les philippines se soient officiellement retirées de la CPI en 2019, cela ne les exonère pas de leurs engagements antérieurs.

« Notre ratification du Statut de Rome a créé des obligations qui ne disparaissent pas simplement en raison de notre retrait. Le principe de non-rétroactivité ne s’applique pas ici de la manière dont les critiques l’affirment. Les affaires qui faisaient l’objet d’une enquête avant le retrait restent du ressort de la CPI.»

La loi de la République 9851, également connue sous le nom de « Loi philippine sur les crimes contre le droit international humanitaire, le génocide et autres crimes contre l’humanité », en particulier l’article 17, prévoit que le gouvernement philippin peut différer ou céder les enquêtes et les poursuites à un tribunal international. Cette disposition soutient l’arrestation et l’extradition potentielle de Duterte.Les allégations selon lesquelles cette affaire serait motivée par des considérations politiques sont une « distraction par rapport à la véritable question ».

« Il ne s’agit pas de manœuvres politiques. Il s’agit de répondre des exécutions extrajudiciaires et des milliers de vies perdues pendant la guerre contre la drogue. Nul n’est au-dessus de la loi,pas même un ancien président. »

Les partisans de Duterte s’opposent avec véhémence à son arrestation, arguant que le retrait des Philippines de la CPI annule sa compétence sur lui. Cependant,des juristes soutiennent que les obligations du pays restent contraignantes pour les affaires engagées avant l’entrée en vigueur du retrait.

Il est importent d’exercer la prudence et d’exprimer ses opinions de manière responsable.

« Il est normal d’exprimer ses sentiments, mais dès que l’on franchit la ligne et que l’on tente de renverser le gouvernement, cela devient de la sédition, un acte criminel.»

Arrestation imminente de Duterte : Pourquoi la justice prévaut

L’arrestation de l’ancien président Rodrigo Duterte est justifiée par des fondements juridiques solides,dénués de toute motivation politique. Cet article détaille les raisons soutenant cette action.

Les fondements juridiques

L’arrestation et l’extradition potentielles de Duterte reposent sur deux piliers :

L’adhésion des Philippines à la Cour Pénale Internationale (CPI) : Les Philippines ont ratifié le Statut de Rome en 2011. Même après leur retrait de la CPI en 2019, le pays reste tenu de coopérer dans les affaires engagées précédemment, selon l’article 127.

La loi de la République 9851 : Cette loi philippine sur les crimes contre le droit international humanitaire permet au gouvernement de céder des enquêtes et des poursuites à un tribunal international, justifiant ainsi l’arrestation et l’extradition potentielles.

Questions fréquentes (FAQ)

Voici les réponses aux questions les plus courantes :

Q : Pourquoi Duterte est-il visé ?

R : Pour répondre des exécutions extrajudiciaires et des décès liés à la guerre contre la drogue.

Q : Les Philippines peuvent-elles juger Duterte ?

R : La loi philippine permet d’extrader Duterte vers un tribunal international.

Q : Le retrait des Philippines de la CPI le protège-t-il ?

R : Non, les obligations antérieures à 2019, date du retrait, demeurent.

Q : S’agit-il d’une affaire politique ?

R : Non, il s’agit d’une question de justice, conformément aux obligations juridiques.

Tableau récapitulatif

| Point clé | Détails |

| —————————- | ————————————————————————————– |

| Fondement juridique 1 | Adhésion des Philippines à la CPI (avant 2019,malgré le retrait) |

| Fondement juridique 2 | Loi de la République 9851 (permettant l’extradition) |

| Accusations | Exécutions extrajudiciaires et pertes de vies liées à la guerre contre la drogue |

| Nature de l’affaire | Judiciaire,non politique |

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