Home » Santé » Arrestation flagrante différée, la protection des soins de santé est la loi – Santé

Arrestation flagrante différée, la protection des soins de santé est la loi – Santé

by Nouvelles

2024-11-13 20:41:00

Arrestation en flagrant délit (même différé) des agresseurs et peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à 5 ans pour dégradation de biens destinés au Service National de Santé. La nouvelle loi contre les agressions contre les médecins et les infirmières a été définitivement approuvée.

Le feu vert définitif aujourd’hui à la Chambre avec 144 voix pour et 92 abstentions. “Bonne nouvelle” pour le ministre de la Santé Orazio Schillaci, qui souligne que cette disposition apporte “des réponses concrètes et une meilleure protection du personnel soignant”.

Selon lui, les attaques ne doivent plus rester impunies. C’est pourquoi une répression s’annonce contre les attaques contre les blouses blanches et le personnel soignant, même si, souligne Schillaci, il est en même temps nécessaire “de continuer à travailler pour provoquer un changement culturel et retrouver le sens de l’alliance thérapeutique entre médecin et patient”. . Et la nouvelle règle a déjà commencé à donner des résultats concrets : hier, la première arrestation en flagrant délit différé, qui concernait l’homme qui avait attaqué avec une matraque le médecin-chef des urgences de Lamezia Terme. Le décret transformé en loi prévoit donc l’arrestation forcée en flagrant délit et, sous certaines conditions, l’arrestation différée pour les délits d’atteinte à la personne commis à l’encontre des professionnels sanitaires, sociaux et soignants et de leurs assistants. Elle comprend également un emprisonnement d’un à cinq ans et une amende pouvant aller jusqu’à 10 000 euros en cas de dégradation, destruction, dispersion ou détérioration de matériels destinés au NHS.

La mesure prend acte de la résurgence d’épisodes graves de violences contre les professionnels et les établissements publics de santé, notamment aux urgences, qui risquent également d’appauvrir les moyens de santé. Les polémiques ne manquent cependant pas et concernent essentiellement l’article 3 de la loi, qui contient la clause d’invariance financière.

L’opposition (qui s’est abstenue) d’Action au M5 au Pd a été critique. “Vous êtes en colère contre le code pénal et ne faites que réagir dans les médias à l’escalade des attentats : des sanctions plus sévères et zéro euro. Rien ne changera à partir de demain”, a déclaré Marco La Carra, du Parti Démocrate, d’ailleurs. norme “seulement punitive et non préventive”, alors que l’objectif “n’est pas de punir davantage mais d’empêcher qu’une agression ne se produise”. Et encore : « Avec la loi de 2020, le Parti démocrate a adopté une loi qui prévoyait des protocoles entre les hôpitaux et les forces de l’ordre pour renforcer les mesures de sécurité. Quatre ans plus tard, parce que le gouvernement n’a pas financé ces mesures ni garanti aux hôpitaux des ressources pour la vidéosurveillance. ? Ce décret est un leurre. La FdI a au contraire défendu cette disposition et pointé du doigt le centre-gauche qui, lorsqu’il était au gouvernement, “n’a pas répondu aux besoins réels de notre système de santé. Aujourd’hui, nous devons agir avec des mesures urgentes”.

Toutefois, la nouvelle loi a reçu l’approbation du monde médical et le président de la Fédération nationale des associations médicales (Fnomceo) Filippo Anelli se dit satisfait, invitant toutefois à approuver dès maintenant d’autres mesures “pour rendre la loi encore plus efficace”, avec le financement de caméras vidéo qui permettraient de filmer des épisodes de violence et de rendre ainsi opérationnelle la mesure introduite”. C’est un grand pas en avant selon le syndicat des médecins hospitaliers Anaao-Assomed, mais maintenant « nous devons redonner leur dignité aux professionnels de la santé » et pour cette raison aussi, affirme le secrétaire Pierino Di Silverio, « nous serons tous dans la rue. de Rome le 20 novembre”.

La loi est bonne, commente le syndicat médical Cimo-Fesmed, mais “il faut des moyens pour la formation et l’organisation des entreprises”. Le syndicat des infirmières et infirmiers parle également d’un “signal important, mais pas décisif”: “Comme nous l’avons toujours dit, il n’y a qu’une seule façon de mettre fin à la violence contre les infirmières et les médecins et c’est – conclut la secrétaire Andrea Bottega – d’investir chez le personnel soignant”.

Pour plus d’informations Agence ANSA BodyCam pour le personnel hospitalier de la région de Cosenza contre les attaques – Actualités – Ansa.it Installées et opérationnelles depuis ce matin, les BodyCams, caméras vidéo portables comme dispositifs de protection, pour le personnel des urgences Spoke Paola/Cetraro, visant à surveiller l’activité du porteur et des sujets avec lesquels il interagit… (ANSA )

Reproduction réservée © Copyright ANSA



#Arrestation #flagrante #différée #protection #des #soins #santé #est #loi #Santé
1731550099

You may also like

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.