ASCO 2024 : MISE EN ŒUVRE : Utilisation par les médecins de l’intensification du traitement de première intention dans le mCSPC : une expérience de choix discret

(UroToday.com) La réunion annuelle 2024 de l’American Society of Clinical Oncology (ASCO) comprenait une séance sur le cancer de la prostate et une présentation du Dr Stacy Loeb discutant de l’utilisation par les médecins de l’intensification du traitement de première intention dans le cancer de la prostate métastatique sensible à la castration ( mCSPC). L’intensification du traitement de première intention (c’est-à-dire l’ADT avec chimiothérapie, de nouvelles thérapies hormonales ou les deux) pour le CSPC est l’option de traitement recommandée dans les lignes directrices du NCCN et de l’AUA. Toutefois, l’intensification du traitement de première intention n’est utilisée que dans

La phase 1 de l’étude IMPLEMENT a utilisé une approche scientifique de mise en œuvre pour identifier les obstacles et les facilitateurs de l’intensification du traitement. Les obstacles comprenaient le manque de connaissances, les coûts, les regrets anticipés face aux options de traitement épuisantes, et les animateurs comprenaient la connaissance des données des essais cliniques, l’habitude d’intensifier le traitement de première intention, la collaboration interdisciplinaire et le soutien du personnel clinique. L’objectif de la phase 2 d’IMPLEMENT était de prioriser ces facteurs et d’identifier les ressources pour accroître l’intensification du traitement.

Une expérience de choix discret a été développée pour 300 médecins basés aux États-Unis (150 oncologues et 150 urologues) qui gèrent le mCSPC. La conception de l’essai pour IMPLEMENT est la suivante :

Il comprenait 6 descriptions de ressources potentielles pour aider à prendre des décisions en matière d’intensification du traitement, sur la base des résultats de la phase 1. Les médecins ont été invités à réfléchir aux défis de décision en matière d’intensification du traitement auxquels ils sont confrontés et à examiner 12 scénarios pour choisir l’un des deux ensembles de ressources qu’ils ont trouvés les plus utiles. :
Après l’expérience de choix discret, les répondants ont ajusté une balance entre deux éléments sur une échelle de 1 à 100 pour indiquer leur préférence en matière d’information et de modèle de pratique. Le Dr Loeb et ses collègues ont ensuite analysé les réponses à l’aide d’un modèle de régression logistique à effets mixtes et ont calculé un coefficient d’utilité pour chaque ressource afin d’identifier celles ayant le plus fort impact sur les décisions des médecins. Les coefficients devaient avoir une valeur minimale de zéro, car les ressources seraient facultatives.

Dans l’ensemble, les médecins préféraient les outils d’aide à la décision et les bases de données sur les options post-traitement, les outils permettant de réduire le fardeau administratif étant considérés comme moins utiles. Les urologues ont trouvé les outils d’aide à la décision les plus bénéfiques (coefficient d’utilité 3,27 ; IC à 95 % 2,90-3,64), tandis que les oncologues préféraient les bases de données post-traitement (2,58 ; IC à 95 % 2,29-2,89) et les résumés d’essais cliniques (2,41 ; IC à 95 % 2,13- 2.69). Les outils visant à réduire le fardeau administratif et les informations sur les résultats d’une intensification précoce ou ultérieure du traitement n’ont pas été considérés comme utiles par rapport à d’autres ressources et dans toutes les spécialités. :
Les oncologues n’avaient pas de préférences marquées concernant la concision ou la franchise de l’information, mais avaient tendance à suivre une approche plus individualisée. Les urologues préféraient les résumés succincts ainsi que les informations claires et directes tout en ayant tendance à suivre également des approches thérapeutiques standardisées et individualisées :
Le Dr Loeb a conclu sa présentation en discutant de l’utilisation par les médecins de l’intensification du traitement de première intention dans le mCSPC avec les messages à retenir suivants :

  • Il y avait des différences clés entre les spécialités en ce qui concerne l’utilité des ressources, ce qui indique une variabilité substantielle dans les besoins de la pratique clinique.
  • Ces résultats fournissent une voie claire et fondée sur des données probantes pour développer des outils concrets et adaptés à des spécialités afin d’augmenter l’intensification du traitement du mCSPC conformément aux lignes directrices.

Présenté par : Stacy Loeb, MD, oncologue urologique, NYU, Langone Health, New York, NY

Écrit par : Zachary Klaassen, MD, MSc – urologue oncologue, professeur agrégé d’urologie, Georgia Cancer Center, Wellstar MCG Health, @zklaassen_md sur Twitter lors de la réunion annuelle 2024 de l’American Society of Clinical Oncology (ASCO), Chicago, IL, vendredi, 31 mai – mardi 4 juin 2024.

2024-06-03 16:15:44
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