Le candidat à l’élection présidentielle équatorienne, Fernando Villavicencio, a été tué le mercredi 10 août lors d’un événement de campagne à Quito, et un suspect dans son assassinat est décédé suite à une fusillade, ont annoncé les autorités. Le candidat était en deuxième place dans les sondages.
Selon les médias locaux, Fernando Villavicencio a été abattu, mais la police et le ministère équatorien de l’Intérieur n’ont pas encore commenté les circonstances de sa mort.
Guillermo Lasso, un autre candidat à l’élection, a écrit sur les réseaux sociaux qu’il s’assurerait que ce crime ne resterait pas impuni. Le président équatorien a également prévu une réunion d’urgence avec les hauts responsables de la sécurité.
Un suspect blessé lors d’une fusillade avec le personnel de sécurité a été appréhendé mais est décédé à l’unité du procureur général à Quito.
Neuf personnes, dont un candidat aux élections législatives et deux policiers, ont été blessées lors de l’attaque.
Des vidéos de l’événement montrent des gens se mettant à l’abri alors que des coups de feu sont tirés.
Le parti de Fernando Villavicencio, Movimiento Construye, a signalé une attaque armée distincte contre ses locaux à Quito.
Fernando Villavicencio s’était opposé à une éventuelle suspension de sa campagne en raison de la violence politique, selon son parti.
Ancien syndicaliste et journaliste, il avait fait un rapport au bureau du procureur général sur une compagnie pétrolière, mais aucun détail n’a été rendu public.
Le gouvernement a attribué l’augmentation de la violence en Équateur aux luttes entre criminels pour le contrôle des routes du trafic de drogue.
La sécurité, l’emploi et l’immigration sont les principales préoccupations des électeurs équatoriens.
Fernando Villavicencio avait critiqué ouvertement l’ancien président Rafael Correa et avait été condamné à 18 mois de prison pour diffamation.
Il s’était réfugié en territoire autochtone avant d’obtenir l’asile au Pérou.
Les autres candidats à l’élection présidentielle ont exprimé leur émotion après l’assassinat de Fernando Villavicencio. Certains ont suspendu leur campagne.
