L’Observatoire syrien des droits de l’homme, basé au Royaume-Uni et s’appuyant sur des sources en Syrie, a signalé lundi l’assassinat d’un haut responsable ayant servi en tant que chef de la Force Qods pour la Syrie et le Liban, ainsi que de deux conseillers iraniens et de cinq membres des Gardiens de la révolution iraniens. Ce commandant faisait partie de la Force Qods, unité d’élite du Corps des Gardiens de la révolution islamique chargée des opérations extérieures.
Le ministre iranien des Affaires étrangères a appelé lundi la communauté internationale à réagir de manière sérieuse aux frappes israéliennes. Lors d’un appel avec son homologue syrien Faisal Mekdad, le chef de la diplomatie iranienne, Hossein Amir-Abdollahian, a qualifié cette attaque de violation de toutes les obligations et conventions internationales, imputant les conséquences de cette action au régime sioniste et soulignant la nécessité d’une réponse sérieuse de la communauté internationale face à de telles actions criminelles, selon un communiqué du ministère.
Selon le ministre, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a “complètement perdu son équilibre mental en raison des échecs successifs du régime israélien à Gaza et de l’incapacité à atteindre les objectifs ambitieux des sionistes.” Dans un autre communiqué publié lundi soir, le porte-parole du ministère, Nasser Kanani, a déclaré que la République islamique d’Iran allait “décider du type de réaction et de punition à infliger à l’agresseur.”