Home » Économie » Assobibe demande au gouvernement une table pour reporter la taxe sur le sucre

Assobibe demande au gouvernement une table pour reporter la taxe sur le sucre

by Nouvelles

2024-11-30 09:00:00

Les producteurs italiens de boissons gazeuses réunis à Assobibe demandent une discussion urgente avec le gouvernement pour reporter l’entrée en vigueur de la taxe sur le sucre prévue le 1er juillet. Ses effets, affirment les entreprises, seraient en fait négatifs tant sur le secteur que sur les caisses de l’État elles-mêmes. «Le secteur – a calculé le président d’Assobibe, Giangiacomo Pierini – devra en effet supporter des coûts supplémentaires de plus de 2,2 millions d’euros pour les obligations nécessaires au paiement mensuel de cette nouvelle gabelle. Par ailleurs, les recettes limitées espérées avec l’introduction de la taxe sur le sucre ne tiennent pas compte des 275 millions d’euros de recettes de TVA perdues résultant de la contraction de 16% des ventes de boissons gazeuses que nous attendons dans les deux années qui suivront l’entrée en vigueur de la loi. la loi”.

L’éventuelle entrée en vigueur de la taxe sur le sucre, actuellement prévue pour le 1er juillet 2025, sauf modification de la manœuvre suggérée par une partie de la majorité – notamment par Forza Italia – aurait de graves répercussions sur un secteur, selon Assobibe, déjà en souffrance à l’inflation, à la hausse du coût des matières premières et aux augmentations attendues à partir de janvier prochain avec l’entrée en vigueur des règles européennes sur le plastique à usage unique.

«La taxe sur le sucre – ajoute l’association dans une note – non seulement augmente considérablement la pression fiscale sur les entreprises, mais elle a également un impact important sur la bureaucratie, par exemple en introduisant 70 procédures supplémentaires pour les entreprises. La nouvelle taxe oblige également toutes les entreprises à établir, chaque mois, plusieurs déclarations détaillées sur le processus de production qui ne concernent donc pas directement la taxe, et les PME à remplir plus de 450 rubriques lors de l’enregistrement initial requis.

Selon une étude réalisée par Nomisma en 2023, outre la baisse des ventes de boissons gazeuses attendue dans les deux prochaines années en raison de la taxe sur le sucre, le secteur serait confronté à une réduction de 46 millions d’euros des investissements des entreprises productrices et à une contraction en achats de matières premières (alimentaires et non alimentaires) pour 400 millions d’euros.



#Assobibe #demande #gouvernement #une #table #pour #reporter #taxe #sur #sucre
1731116301

You may also like

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.