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Associations entre l’incidence du COVID-19, le statut pondéral et les restrictions de participation sociale aux États-Unis : données probantes de la population nationale, étude transversale | Santé publique BMC

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Associations entre l’incidence du COVID-19, le statut pondéral et les restrictions de participation sociale aux États-Unis : données probantes de la population nationale, étude transversale |  Santé publique BMC

Cette étude visait à explorer les associations entre l’incidence du COVID-19, le statut pondéral et les restrictions de participation sociale aux États-Unis. Les principaux résultats ont montré que le statut pondéral était associé aux restrictions de participation sociale et à l’infection au COVID-19. Plus précisément, les personnes en surpoids ou obèses se sont révélées plus susceptibles à l’infection par le coronavirus, comme en témoignent les données nationales aux États-Unis. Il s’agit de la première étude à examiner l’association de ces variables à l’aide d’un ensemble de données représentatif à l’échelle nationale. implications pour les interventions et les stratégies de santé publique.

L’étude a révélé une association significative entre le statut pondéral et les restrictions de participation sociale chez les adultes américains. Les personnes ayant un IMC plus élevé étaient plus susceptibles de rencontrer des limitations dans leur participation à des activités sociales. Cette association peut être attribuée à la stigmatisation sociale à laquelle sont confrontés les individus de plus grande taille aux États-Unis. [21]ce qui peut conduire à l’isolement social [22]. De plus, le surpoids ou l’obésité peuvent entraver la participation des individus à diverses activités sociales, comme rejoindre des équipes sportives locales ou pratiquer des activités physiques dans les espaces publics. [23]. La pandémie de COVID-19 a encore exacerbé ces restrictions sociales par le biais de mesures de confinement. [24]. En outre, l’obésité joue un rôle dans la création de différences dans l’espérance de vie globale et en bonne santé de la population américaine. [25]. Pour promouvoir une vie saine après la COVID, il est nécessaire de mettre en œuvre des mesures qui facilitent l’engagement social des personnes en surpoids ou obèses.

En outre, l’étude a souligné l’association entre le poids et l’infection au COVID-19, qui a été étayée par des données publiques. Il a été démontré que les personnes ayant un indice de poids corporel plus élevé courent un risque élevé de contracter le COVID-19. Ces résultats concordent avec les nouvelles preuves suggérant que l’obésité est un facteur de risque important d’issues graves liées à la COVID-19. [5, 7]. Pendant la pandémie, il a été démontré que l’obésité est un facteur de risque indépendant d’augmentation des hospitalisations et de la mortalité par rapport à un IMC normal. Les chercheurs ont expliqué que la compréhension physiopathologique de cette association implique l’état inflammatoire associé à l’obésité. [26]. Une autre préoccupation est que les personnes obèses présentent souvent des comorbidités. [27]ce qui augmente encore leur vulnérabilité au COVID-19 [28]. De plus, un IMC élevé et l’obésité ont été identifiés comme facteurs de risque de développement du COVID-19 à long terme. [29, 30], qui fait référence à des symptômes persistants suite à la phase aiguë de l’infection. Compte tenu de ces résultats, il est crucial de considérer l’obésité comme une priorité de santé publique et de mettre en œuvre des mesures préventives ciblées pour les populations à haut risque.

Une conclusion notable de notre étude est l’absence d’association significative entre la restriction de la participation sociale et l’infection au COVID-19 dans nos modèles de régression et de corrélation. Même si cela peut sembler contre-intuitif, cela souligne la complexité des facteurs qui influencent la transmission du COVID-19. [31]. Les restrictions à la participation sociale, bien que mises en œuvre à titre préventif, peuvent ne pas être directement corrélées aux taux d’infection en raison de la présence de variables cofondatrices ou d’autres facteurs médiateurs qui n’ont pas été entièrement pris en compte dans notre analyse. Les recherches futures devraient explorer d’autres facteurs susceptibles de médier ou de modérer ces relations à l’aide de sources de données supplémentaires, ce qui pourrait fournir des informations supplémentaires sur la relation entre la restriction de la participation sociale et l’infection au COVID-19. En outre, même si la conclusion selon laquelle les fumeurs étaient moins susceptibles d’être infectés par la COVID-19 que les non-fumeurs est remarquable, elle doit être interprétée dans le contexte plus large des effets néfastes du tabagisme sur la santé globale. [32]. De plus, certaines études ont mis en évidence le débat en cours concernant la relation entre le tabagisme et la vulnérabilité au COVID-19. [33]. Par conséquent, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour comprendre les mécanismes sous-jacents à cette association observée et ses implications pour les politiques et les pratiques de santé publique.

Forces et limites

Cette étude contribue à notre compréhension du statut pondéral, des restrictions de participation sociale et de l’infection au COVID-19 de plusieurs manières significatives. Premièrement, cette étude fournit une estimation nationale du fardeau de la COVID-19 chez les adultes résidant aux États-Unis en 2021. Deuxièmement, l’étude a révélé une association remarquable entre le statut pondéral et le risque de COVID-19, indiquant qu’une gestion efficace du statut pondéral peut réduire le risque de COVID-19. Ces résultats soulignent l’importance de développer des interventions et des politiques au niveau communautaire, ciblant les populations à haut risque, pour lutter contre le poids et son impact sur l’incidence du COVID-19. Troisièmement, l’étude met en lumière la relation entre le statut pondéral et les restrictions de participation sociale, en soulignant la nécessité de sensibiliser aux préjugés liés au poids et de promouvoir l’éducation et l’empathie afin de réduire la stigmatisation sociale à l’égard des personnes de plus grande taille. De plus, cette étude souligne l’importance de reconnaître l’impact psychologique potentiel des restrictions de participation sociale et de fournir des ressources pour le soutien en santé mentale.

Cette étude présente certaines limites qui doivent être reconnues. Premièrement, l’utilisation de données autodéclarées pour les variables introduit la possibilité d’un biais de rappel et d’une erreur de mesure. Deuxièmement, la conception transversale de l’étude empêche l’établissement d’un lien de causalité ou la détermination de la séquence temporelle des événements. La réalisation d’études longitudinales pourrait fournir des preuves plus solides concernant les associations observées. Enfin, même si l’étude prétend utiliser des données représentatives à l’échelle nationale, il est important de considérer la généralisabilité des résultats au-delà de la population américaine. Les relations entre le statut pondéral, les restrictions de participation sociale et l’infection au COVID-19 peuvent varier selon la culture, le statut socio-économique et le contexte des soins de santé dans d’autres pays. Malgré ces limites, les résultats de cette étude, basés sur des données représentatives à l’échelle nationale, apportent de nouvelles preuves précieuses concernant l’association entre le statut pondéral, les restrictions de participation sociale et l’incidence du COVID-19. Le recours à une enquête de population représentative permet d’éviter le risque de biais du collisionneur [34]. Contrairement aux études précédentes qui se concentraient sur les personnes admises à l’hôpital présentant des symptômes du COVID-19, ce qui pouvait introduire un biais d’échantillonnage, cette étude bénéficie de l’utilisation de données d’enquêtes nationales, fournissant des preuves plus fiables.

2024-04-17 09:57:06
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