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Asteroid City, critique du film de Wes Anderson (2023)

Asteroid City, critique du film de Wes Anderson (2023)

2023-06-30 15:32:24

Allez-y, Wes Anderson nous a déjà prévenus avec “La Chronique française” (21) à propos de ses intentions de boucler la boucle de son expression et de sa paternité personnelle, laissant définitivement les téléspectateurs indécis hors de son offre, et bien plus de détracteurs absolus. Pour cette raison, nous ne devrions pas mettre la main à la tête en vérifiant que sa nouvelle proposition, “La ville des astéroïdes”est directement marron pour les très amateurs de café et représente le stade actuel, et auparavant intuitif, moins accessible de ce maître de la symétrie et des couleurs pastel.

Sumergidos en el Chinchón más western e intrigados por la mirada a la “Estudio 1” que nos propone el cineasta, atestiguamos un creciente relato que explora como nunca antes el meta-lenguaje narrativo, alternando realidad y ficción en un juego de espejos en el que rien n’est ce qu’il paraît. Cependant, et malgré ses ingénieuses tentatives pour faire tourner cette constante entrée et sortie, notre capacité à nous connecter pleinement à son argument sera continuellement menacée en raison de cette dissection presque inconfortable du film en passages et récapitulatifs qui viendront même torpiller son développement. . .

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Ivre de lui-même et de ses iconiques emblèmes directionnels, Anderson fera tout son possible pour nous faire rester dans ses paysages arides et saturés, son Amérique plus Norman Rockwell, ses cadrages cartésiens, et ce romantisme naïf et perspicace qui se construit au fil du temps à partir de dialogues bizarres. et des circonstances bizarres. Car oui, on ne peut nier à Anderson la vertu de nous tirer le sourire de ses travellings caractéristiques où coulent de rapides coups d’humour, parfois même en arrière-plan, ni de mettre un mais sur les détails de sa proposition visuelle et esthétique, minutieusement soigné jusqu’à la contrainte. Cependant, il ne nous faudra pas longtemps pour réaliser que tout cet effort pour souligner sa signature est fondamentalement la couverture d’un sens narratif insurmontable et angoissant qui fait ce qu’il peut pour survivre.

https://www.youtube.com/watch?v=awThwYy1e-g

Dans l’expectative, et après la présentation précédente d’un casting étouffant de visages familiers, nous attendrons qu’Anderson décide de nous diriger vers un endroit précis. Mais ce sera simplement sa livraison froide qui se chargera de nous donner envie d’en savoir plus sur les différentes lignes de cette collection saturée de protagonistes, convertis à notre malheur en simples coups de pinceau dans un tout. Une utilisation presque enfantine de certaines ressources de luxe, que l’on percevra également dans le fond immérité auquel passe la musique du récurrent Alexandre Desplat, qui jouira de quelques moments d’actualité -comme la drôle de séquence de la rencontre extraterrestre, où Anderson nous rappelle une fois de plus sa bonne main pour l’animation – en faveur d’une bande sonore de pellicules de cow-boy et de yodels nasaux.

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Un peu plus que son emballage et ses tentatives ponctuelles de dessiner un sous-texte d’émotion et d’introspection (avec ces enfants se comportant comme des adultes et ces adultes se comportant comme des caricatures) est ce que nous pouvons au moins sauver d’un Anderson égocentrique enfermé dans ses sentiments les plus égoïstes. discours. Un tableau à admirer, mais que vous ne voudriez pas accrocher dans votre salon. Un bonbon pour les yeux qu’au bout d’une demi-heure on en a marre de sucer. Pour le fidèle adepte du réalisateur, cela signifiera une frénésie de tout ce pour quoi on lui rend hommage; pour le spectateur agité, en revanche, cela impliquera tout un exercice de patience et de déglutition que même ses images retenues ne compenseront pas.



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