– C’est fantastique de partager cette victoire avec l’équipe, avec ma femme et ma fille. C’était amusant de gagner à Tokyo mais je ne sais pas si c’était un peu mieux. Aujourd’hui, il s’agissait de prendre de sages décisions, explique Ingebrigtsen, devenu père l’été dernier à SVT Sport.
A Tokyo, il a remporté le 1 500 mètres.
A 500 mètres de l’arrivée, le numéro un mondial Hagos Gerbhiwet s’est démarqué et a pris l’avantage. Ingebrigtsen ne s’est pas enthousiasmé mais a méthodiquement rattrapé son retard et s’est approprié la course où il vient de s’éloigner.
Ingebrigtsen a gagné en 13.13.66. Il avait près de 1,5 secondes d’avance sur le Kenyan Ronald Kwemoi qui avait 13.15.13. Grant Fischer, des États-Unis, a remporté la médaille de bronze en 13.15.13, juste devant Dominic Lokinyomo Lobalu, quatrième, qui venait de remettre une médaille à l’équipe des réfugiés.
Il y avait un écart de 28 centièmes entre le deuxième et le cinquième, ce qui montre à quel point Ingebrigtsen était supérieur.
Après des séries d’essais désordonnées avec plusieurs chutes, le peloton était composé de 22 coureurs – alors qu’à l’origine il y en aurait eu 16. La course s’est décidée sans incident.