Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a souligné lors d’une conférence de l’Unesco à New York que la liberté de la presse était vitale pour les droits de l’homme, mais qu’elle était attaquée dans le monde entier. Les journalistes sont pris pour cible en ligne et dans la réalité, sont harcelés, intimidés et emprisonnés, et la journaliste et militante Masih Alinejad a souligné que dans son pays d’origine, l’Iran, être journaliste est un crime. En 2022, 55 journalistes et 4 collaborateurs des médias ont été tués dans l’exercice de leurs fonctions dans le monde entier, une situation inacceptable selon la directrice générale de l’Unesco, Audrey Azoulay. Antonio Guterres s’est également inquiété de la concentration de l’industrie des médias dans les mains de quelques-uns et de la désinformation qui envahit Internet. Il a souligné que lorsque la presse libre est affaiblie, l’érosion démocratique suit presque toujours.
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