Cinq policiers burkinabè ont été tués lors d’une attaque dans le centre-est du Burkina Faso, a annoncé l’état-major dans un communiqué. Au moins quarante “terroristes” ont également perdu la vie lors de la riposte des forces de l’ordre. L’attaque a eu lieu samedi après-midi, lorsque le 7e Groupement d’unités mobiles d’intervention (GUMI) de la police nationale a été attaqué par un groupe de terroristes près de la localité de Diougo-Yourga, dans la province du Koulpelogo, près de la frontière du Togo. Les cinq policiers ont perdu la vie lors de cette mission de reconnaissance, tandis que quatre autres ont été blessés et évacués. Les forces de l’armée ont neutralisé au moins quarante terroristes et saisi du matériel lors de la riposte. Des opérations de ratissage ont été lancées pour sécuriser la zone. Il convient de noter que cette province fait partie de la région du Centre-Est, qui a déjà été visée par une attaque jihadiste plus tôt ce mois-ci. Le président de transition, le capitaine Ibrahim Traoré, a déploré les attaques de plus en plus fréquentes contre les civils et a qualifié les jihadistes de lâches. Depuis 2015, le Burkina Faso est confronté à une spirale de violence perpétrée par des groupes jihadistes affiliés à l’Etat islamique et à Al-Qaïda. Ces violences ont entraîné la mort de plus de 16 000 personnes, dont plus de 5 000 rien qu’en 2023, selon l’ONG Armed conflict location action (Acled). Elles ont également entraîné le déplacement de plus de deux millions de personnes à l’intérieur du pays.
La pluie aide les pompiers. L’incendie à Castro Daire est considéré comme maîtrisé
Tôt dans la matinée, selon l’Autorité Nationale d’Urgence et de Protection Civile, le front qui a éclaté
