Au Havre, ils vendaient du tabac de contrebande et de “la drogue du pauvre”

« Tout vient à point à qui sait attendre » sera le dicton du jour. Ces mots, écrits pas Clément Marot, ont peut-être été prononcés par les agents de la BAC qui ont interpellé deux trafiquants de tabac de contrebandevendredi 5 janvier 2024, au Havre (Seine-Maritime).

Les policiers commencent par une acheteuse

Ils se trouvaient en surveillance devant un bâtiment situé dans le QRR (quartier de reconquête républicaine) Aristide-Briand, lorsqu’ils ont décidé d’interpeller une femme venant de sortir, vers 16h30. Il s’agissait d’une acheteuse. Elle les a prévenus que ses vendeurs étaient deux hommes, installés dans un appartement.

Ils ont attendu à nouveau, mais cette fois, devant la porte du logement en question. Lorsqu’un homme en est sorti, ils l’ont interpellé. Sur lui, ils ont trouvé 410 euros. Il s’agissait d’un des deux vendeurs. Le second a aussi été interpellé et placé en garde à vue.

Argent liquide, tabac et « drogue du pauvre »

Dans l’habitation, les autorités ont découvert 9 795 euros en liquide, cinq cartouches de cigarettes, 35 pots de tabacs et 21 grammes de cannabis.

Il y avait aussi 21 plaquettes de prégabaline, un médicament ne pouvant s’obtenir que sur prescription médicale utilisé pour des douleurs neuropathiques, de l’épilepsie et des troubles du stress post-traumatique. Il est surnommé « la drogue du pauvre ».

Le trafic avait plus d’un an

Les deux vendeurs, de 24 et 32 ans, ont commencé par nier les faits avant de reconnaître un trafic de tabac, mais pas de drogue, qui durait depuis cinq mois. Les exploitations de leurs téléphones révéleront que leur business durait en fait depuis plus d’un an.

Ils ont été jugés mercredi 10 janvier 2024 dans le cadre d’une comparution immédiate et ont écopé de huit mois d’emprisonnement avec sursis.

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