Au Kenya, le nombre de victimes du culte du jeûne a dépassé les 300

Le mardi 13 juin, le nombre de décès causés par un culte du jeûne au Kenya a dépassé les 300, après que les autorités locales ont exhumé des restes trouvés dans des fosses communes dans la forêt de Shakahola, rapporte Reuters.

Les responsables affirment que les restes appartiennent à des membres de l’église autoproclamée Good News International dirigée par Paul McKenzie. Mackenzie a ordonné à ses partisans de mourir de faim lui-même et ses enfants. Il a convaincu les membres de l’église qu’ainsi ils iront au paradis avant la fin du monde, ce que le chef a prédit le 15 avril.

Après la découverte des restes de 19 autres personnes dans une fosse commune de la forêt de Shakahola, le nombre total de victimes est passé à 303. Plus de 600 personnes sont toujours portées disparues, a déclaré la commissaire régionale Rhoda Onyancha.

La semaine dernière, les enquêteurs ont élargi la recherche pour couvrir une zone plus large dans le but de trouver plus de victimes.

Lundi, les 65 victimes secourues ont été accusées de tentative de suicide après avoir refusé de manger pendant leur séjour au centre de soins entre le 6 et le 10 juin, ont rapporté les médias locaux.

Le mois dernier, le ministre de l’Intérieur, Kiture Kindiki, s’est dit préoccupé par le fait que les partisans sauvés de Mackenzie refusaient de manger. L’une des victimes serait décédée à cause de cela.