2024-08-10 07:34:18
Au moins 80 personnes sont mortes ce samedi après une attaque israélienne contre une école à Gaza où se réfugiaient des civils palestiniens, selon des sources de secours, tandis que la protection civile de l’enclave, dirigée par le Hamas, a assuré qu’il y avait plus de 40 morts dans le bombardement.
L’attaque israélienne aurait eu lieu pendant les prières de l’aube dans une école du quartier d’Al-Daraj, au centre de Gaza.
Cependant, des sources médicales ont annoncé peu après que le nombre de morts avoisinerait la centaine et qu’il y aurait également des dizaines de blessés, dont plusieurs grièvement ou dans un état critique, selon le journal israélien Haaretz.
Les Forces de défense israéliennes (FDI) ont déclaré pour leur part que l’attaque avait été menée contre une installation utilisée par des terroristes pour attaquer l’armée israélienne et qu’elle avait été menée par des avions de combat. Ils ont ajouté que de nombreuses mesures avaient été prises pour minimiser les dommages causés aux civils, notamment l’utilisation d’armes de précision et la collecte de renseignements.
Par ailleurs, le journal The Times Of Israel, qui cite une déclaration de Tsahal, souligne que “de nombreuses frappes pour réduire les risques de nuire aux civils” à Gaza avant de lancer le bombardement avec des munitions de précision, et accuse le Hamas de “violer systématiquement le droit international et opérer à partir d’abris civils, tout en utilisant la population comme bouclier humain”.
Cette nouvelle attaque intervient après la mort d’au moins 14 civils, dont 2 journalistes, vendredi à Khan Yunis, une ville du sud de la bande de Gaza, où les troupes terrestres israéliennes ont de nouveau effectué des raids.
Alléguant la présence de miliciens, les troupes terrestres israéliennes ont entamé vendredi tôt une nouvelle incursion à Khan Yunis, qui a été partiellement évacuée jeudi et où les soldats ont combattu même sous terre.
L’armée israélienne a reconnu avoir bombardé plus de 30 cibles dans la zone, y compris des installations de stockage d’armes et de milices présumées.
La communauté internationale exerce une pression renouvelée sur Israël et le Hamas pour qu’ils acceptent un cessez-le-feu, les exhortant à reprendre les négociations jeudi prochain.
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