Au moins 95 morts après un séisme de magnitude 6,8 au Tibet

Au moins 95 personnes sont mortes et 130 ont été blessées après un séisme de magnitude 6,8 sur l’échelle de Richter survenu mardi matin dans le comté de Dingri, situé dans la région autonome du Tibet, au sud-ouest de la Chine. Cependant, l’US Geological Survey a évalué la magnitude à 7,1. L’agence de presse Xinhua a indiqué que les blessés sont plus ou moins graves et que des milliers de maisons ont été endommagées, car bon nombre de celles proches de l’épicentre se sont effondrées. Les autorités régionales ont lancé une réponse de deuxième niveau.

Après le tremblement de terre, survenu après 9 heures du matin (heure locale, 2 heures du matin, heure de la péninsule espagnole) sur une profondeur de dix kilomètres, cinquante répliques ont été enregistrées, la plupart d’une magnitude inférieure à 3,0. Le président chinois, Xi Jinping, a ordonné de “faire tous les efforts possibles pour mener à bien la recherche et le sauvetage” de la population. Ainsi, il a demandé de soigner les blessés, de minimiser les victimes, de prévenir les catastrophes secondaires et de relocaliser les personnes touchées.

“Nous devons renforcer la surveillance des tremblements de terre et l’alerte précoce, allouer le matériel de secours d’urgence en temps opportun, réparer les infrastructures endommagées dès que possible, organiser des logements de base pour la population et garantir un hiver sûr et chaud”, a-t-il déclaré.

De son côté, le Premier ministre chinois Li Qiang a appelé à “accélérer la vérification” des victimes et des dégâts, car la zone touchée par le séisme est située dans une région froide et d’altitude. “C’est l’hiver et nous devons faire tout notre possible pour garantir la subsistance et le chauffage de base de la population dans la zone sinistrée”, a-t-il ajouté.

Le gouverneur de Dingri, Tashi Dundup, a indiqué que l’évacuation en toute sécurité de la population a été organisée pour éviter l’impact des répliques du tremblement de terre, tandis que des agents ont été déployés pour mener des opérations de recherche et de sauvetage.

La zone n’est pas étrangère aux tremblements de terre, elle doit être située dans une zone de collision des plaques indienne et eurasienne. L’épisode le plus tragique en ce sens s’est produit en 2015, lorsqu’un séisme de magnitude 7,8 a fait plus de 9 000 morts. Ce fut la plus grande tragédie naturelle de l’histoire de la région.