Aucune augmentation des malformations congénitales constatée après la vaccination contre la COVID pendant la grossesse

UN nouvelle étude Cette étude s’ajoute au nombre croissant de publications démontrant la sécurité de l’utilisation du vaccin contre la COVID-19 chez les femmes enceintes. L’étude, publiée dans BMJn’a montré aucun lien entre la vaccination contre la COVID ou l’infection au cours du premier trimestre de la grossesse et les malformations congénitales.

L’étude est basée sur les résultats observés chez 343 066 nourrissons nés vivants en Suède, au Danemark et en Norvège, dont le premier trimestre de grossesse s’est déroulé du 1er mars 2020 au 14 février 2022. Les nourrissons ont été suivis pendant au moins 9 mois après la naissance.

Dans l’ensemble de la cohorte, 17 704 nourrissons (5,2 %) présentaient une anomalie congénitale majeure, soit 516 pour 10 000 naissances vivantes. Les anomalies congénitales comprenaient des malformations cardiaques congénitales, des anomalies du système nerveux, des anomalies oculaires, des anomalies des oreilles, du visage et du cou, des anomalies respiratoires, des fentes oro-faciales, des anomalies gastro-intestinales, des malformations de la paroi abdominale, des anomalies congénitales des reins et des voies urinaires, des anomalies génitales et des anomalies des membres.

Aucun risque observé d’infections au COVID-19

Au total, 10 229 nourrissons (3 % du total) ont été exposés à des infections à la COVID-19 au cours du premier trimestre de la grossesse. Aucun risque accru de malformations congénitales associées à l’infection n’a été observé, avec un rapport de cotes ajusté de 0,96 (intervalle de confiance à 95 %). [CI]0,87 à 1,05).

En général, les infections au premier trimestre par la COVID-19 étaient associées aux mères qui avaient plus d’enfants, un niveau d’éducation plus faible et un niveau de revenu familial plus faible, et qui étaient nées au Moyen-Orient ou en Afrique.

Les auteurs ont constaté que 29 135 des 152 261 nourrissons (19 %) inclus dans une analyse de vaccination avaient été exposés à la vaccination contre la COVID-19 au cours du premier trimestre. Tous les vaccins étaient des vaccins à ARNm à deux doses.

« Les mères vaccinées contre la COVID-19 au cours du premier trimestre avaient un niveau d’éducation et un revenu familial plus élevés, étaient plus susceptibles d’avoir une maladie chronique sous-jacente et étaient plus susceptibles d’être en surpoids ou obèses », ont déclaré les auteurs.

Les auteurs n’ont constaté aucune augmentation significative du risque d’anomalie congénitale majeure chez les nourrissons dont les mères avaient été vaccinées contre la COVID-19 au cours du premier trimestre, avec un rapport de cotes ajusté de 1,03 (IC à 95 %, 0,97 à 1,0).

Dans l’ensemble, nos résultats soutiennent les recommandations actuelles de vacciner les femmes enceintes contre la COVID-19.

« Nos résultats viennent étayer les preuves actuelles et montrent qu’il ne semble pas y avoir de preuve solide d’un risque accru d’anomalies congénitales dans l’un des sous-groupes », concluent les auteurs. « Dans l’ensemble, nos résultats soutiennent les recommandations actuelles de vaccination des femmes enceintes contre la COVID-19. »

2024-07-19 22:46:27
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