Mâle:
L’Inde a rejeté mardi les allégations du ministre maldivien de la Défense, Ghassan Maumoon, alléguant que des pilotes d’hélicoptères militaires indiens stationnés aux Maldives avaient mené une opération non autorisée en 2019.
Dans un communiqué, le Haut-commissariat de l’Inde aux Maldives a affirmé que les plates-formes aériennes indiennes aux Maldives ont toujours fonctionné conformément aux “procédures convenues et avec l’autorisation requise”.
Cette clarification est intervenue quelques jours après que l’Inde a achevé le retrait de 76 militaires des Maldives à la demande du président Mohamed Muizzu. Les relations entre l’Inde et les Maldives se sont détériorées depuis l’arrivée au pouvoir de Muizzu, un dirigeant pro-chinois, en novembre de l’année dernière.
Muizzu avait fixé au 10 mai la date limite pour le retrait des troupes militaires indiennes de son pays.
S’adressant à une conférence de presse samedi, le ministre de la Défense Ghassan a déclaré qu’il était au courant d’une sortie non autorisée d’une des plates-formes aériennes.
Il a raconté un incident au cours duquel l’un des deux hélicoptères exploités par des militaires indiens aux Maldives a atterri à Thimarafushi, prétendument sans autorisation – un cas qui, selon lui, a été examiné par la commission parlementaire sur les services de sécurité nationale (commission 241), lorsqu’il a était législateur.
Cependant, la mission indienne a rejeté cette allégation.
“Les plates-formes aériennes indiennes aux Maldives ont toujours fonctionné conformément aux procédures convenues et avec l’autorisation de la Force de défense nationale des Maldives (MNDF)”, a déclaré le Haut-commissariat de l’Inde.
Faisant référence aux remarques du ministre maldivien de la Défense, le Haut-commissariat a déclaré que l’incident particulier qui a entraîné un atterrissage d’urgence à Thimarafushi le 9 octobre 2019 était “nécessaire en raison d’une exigence imprévue”. “La sortie spécifique du 9 octobre 2019 évoquée lors de la conférence de presse a également été entreprise avec l’approbation du MNDF.
L’atterrissage d’urgence à Thimarafushi a été rendu nécessaire en raison d’une exigence imprévue, qui a été effectuée après avoir obtenu les approbations au sol nécessaires du contrôle du trafic aérien (ATC) pour assurer la sûreté et la sécurité de la plate-forme et de l’équipage”, a affirmé le Haut-commissariat.
Par ailleurs, lors de la même conférence de presse, le ministre de la Défense Ghassan a également avoué que l’armée des Maldives ne dispose toujours pas de pilotes capables de piloter trois avions donnés par l’Inde.
Le personnel militaire indien était stationné aux Maldives pour exploiter deux hélicoptères et un avion Dornier offerts par l’Inde. Les hélicoptères et les avions ont été utilisés principalement pour des évacuations médicales.
Le dernier groupe de militaires indiens a été rapatrié vendredi, conformément à la date limite du 10 mai fixée à la suite d’un accord entre les deux pays en février à New Delhi.
Les Maldives sont le principal voisin maritime de l’Inde dans la région de l’océan Indien (IOR) et occupent une place particulière dans ses initiatives telles que « SAGAR » (Sécurité et croissance pour tous dans la région) et la « Politique de voisinage d’abord » du gouvernement indien.
(À l’exception du titre, cette histoire n’a pas été éditée par le personnel de NDTV et est publiée à partir d’un flux syndiqué.)
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