2025-01-07 12:57:00
Jedes der vier Stadien war auch während dieser 73. Auflage der Vierschanzentournee ausverkauft, alle Anlagen sind zudem auf dem neuesten Stand der Technik. Sie können im Sommer und im Winter benutzt werden, sie sind Wettkampf- und Trainingsstätten und damit hoch frequentierte und ständig benutzte Schanzen für Skispringer. Innsbruck hängt noch ein bisschen hinterher, dort fehlt es weiterhin am Flutlicht, doch die Genehmigungsverfahren laufen bereits.
Und so sind die Schanzen in Oberstdorf, Garmisch-Partenkirchen, am Bergisel in Innsbruck und in Bischofshofen Premiumprodukte einer besonderen Sportart. Das ist längst nicht an allen Orten so, an denen Sprungschanzen existieren und zum Teil für sehr viel Geld gebaut wurden.
Gleichwohl sind solche Anlagen Zentren von Olympischen Winterspielen, sie gehören dazu wie Loipen und Pisten. Doch in sehr vielen Fällen wurden sie erbaut, ohne ein Nutzungskonzept für die Zeit danach zu besitzen. Bisweilen in Orten, die keinerlei Skisprungtradition haben.
Kein Wettkampf nach Winterspielen
Ein Blick auf die Olympiaorte der Nachkriegszeit illustriert das Problem: Die Schanze mit Namen Papoose Peak Jumps, auf der sich Helmut Recknagel 1960 in Squaw Valley, USA, Gold sicherte, wurde 1976 stillgelegt, sie wurde schlicht nicht mehr benötigt.
Die Anlage von Grenoble 1968 wurde 1990 geschlossen. Die von Sarajevo 1984 ist eine Ruine, die Alberta Ski Jump Area von Calgary 1988 ist seit 2018 nicht mehr geöffnet. Das Stadio del Trampolino in Pragelato, Austragungsort der Sprungwettbewerbe der Spiele von Turin 2006, gibt es seit 2009 nicht mehr.
Die Anlagen von Salt Lake City 2002, von Vancouver 2010, von Sotschi 2014, von Pyeongchang 2018 und von Peking 2022 stehen zwar noch. Doch sie werden für Weltcup-Wettbewerbe derzeit nicht genutzt. Sie sind klassische „Weiße Elefanten“, also für einen einzigen Zweck erbaute Stadien, die danach verfallen und nicht mehr benötigt werden. Vor allem solche Fälle bringen Olympische Winterspiele an Orten wie Sotschi oder Peking in Verruf.
Il n’y a pas eu de saut à Pékin même ; le saut correspondant a lieu à Zhangjiakou, dans la province du Hebei, à 200 kilomètres au nord-ouest de la capitale chinoise. Les femmes étaient présentes pour la dernière fois lors de deux compétitions de Coupe du monde, deux ans après les Jeux. Il n’y a pas eu de compétitions masculines de première division depuis les jeux.
L’Allemande Katharina Schmid, vainqueur des deux compétitions, a déclaré plus tard: “Cela avait l’air un peu délabré là-bas, même si les jeux n’étaient pas si anciens. Le coût du tremplin de saut à ski est estimé à près de 100 millions d’euros.” installation coûteuse jamais construite.
A Sotchi, le complexe de saut à ski Rus-Ski Gorki a été construit à Esto-Sadok pour 50 millions d’euros. Après les Jeux d’hiver de 2014, aucune compétition n’y a eu lieu. Après les compétitions olympiques de 2018, il n’y a pas eu de Coupe du monde de saut d’obstacles à Pyeongchang. À Vancouver aussi, le tremplin de saut à ski est plus ou moins désert après les jeux de 2010. Contrairement à Lake Placid, site olympique de 1932 et 1980, où se sont déroulées six épreuves de Coupe du monde depuis février 2023.
Les coûts augmentés à 41 millions d’euros
Sandro Pertile, directeur des épreuves de saut à ski à la Fédération mondiale de ski FIS, souligne que son sport a fondamentalement une « orientation mondiale ». C’est pourquoi il est important que Lake Placid soit redécouvert comme lieu de compétition. Des compétitions de Coupe du monde sont également régulièrement organisées sur les installations olympiques de 1972 à Sapporo, au Japon. Cela s’applique également à Lillehammer, site olympique de 1994, ainsi qu’aux tremplins de saut à ski d’Innsbruck, où se sont déroulées les compétitions olympiques en 1964 et 1976, ainsi qu’à Garmisch-Partenkirchen, qui a accueilli les Jeux de 1936.
Le Comité International Olympique (CIO) accorde une grande attention à la diffusion mondiale d’un sport qui devrait être pratiqué par le plus grand nombre de nations possible. Si ce n’est pas le cas, des débats comme ceux que connaît actuellement le combiné nordique surgiront : celui-ci risque d’être retiré du programme car il est organisé dans trop peu de pays au goût du CIO. Le saut à ski n’a pas ce souci : 19 nations ont participé à ce tournoi des quatre tremplins.
Mais il y a le problème des sauts inutiles. Le site olympique de 2026, Cortina d’Ampezzo, est également en proie à des difficultés. Les coûts initialement annoncés de 8,7 millions d’euros pour la transformation de l’installation de Predazzo s’élèvent désormais à 41 millions d’euros. Le Trampolino Italia de Cortina même, construit pour les Jeux d’hiver de 1956, n’existe plus et a été fermé en 1990. En 2026, les compétitions de saut à ski se dérouleront désormais à près de 90 kilomètres de Cortina, soit un temps de trajet à travers les Alpes : deux heures.
Pour toutes ces raisons, une discussion a éclaté sur la possibilité d’attribuer les Jeux olympiques d’hiver à des sites qui donnent l’exemple dans l’utilisation des installations. Cela s’applique non seulement aux tremplins à ski, mais aussi aux pistes de bobsleigh et de luge et à d’autres structures complexes qui ne sont plus utilisées après l’événement du CIO. Cortina est un exemple particulièrement négatif : en plus de la rénovation coûteuse des tremplins de Predazzo, on prévoit désormais de construire une piste de bobsleigh et de luge qui ne sera probablement plus utilisée après les Jeux.
L’installation italienne des Jeux de 2006 à Turin, située à Cesana et coûtant entre 77,3 et 110 millions d’euros selon les sources, a été fermée en 2011. Comme tant de tremplins de saut à ski olympiques, c’était aussi un « éléphant blanc ».
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