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Augmentation de 10 % des usagers assistés par des services psychiatriques spécialisés

by Nouvelles

2025-01-03 12:00:00

Plus de personnes aidées, plus d’hospitalisations, plus de services fournis par les services locaux. De plus en plus de patients psychiatriques se tournent vers des services spécialisés mais trouvent de moins en moins de personnel dans les établissements qui les accueillent. Ce qui ressort du dernier est une image sombre Le rapport sur la santé mentale 2023 vient d’être publié par le ministère de la Santé. Les seules lueurs au bout du tunnel sont la baisse des soins de santé obligatoires (Tso) et l’augmentation des structures résidentielles et semi-résidentielles.

Augmentation de 10 % du nombre d’utilisateurs

Les personnes assistées par les services psychiatriques spécialisés passeront de 776 829 en 2022 à 854 040 en 2023. Une augmentation de 10% avec des taux standardisés allant de 108,5 pour 10 mille habitants adultes des Marches jusqu’à 325,9 en Ligurie (valeur totale pour l’Italie 169,5). Ces chiffres sont d’autant plus inquiétants si l’on considère que les données des Abruzzes sont manquantes. Quant à la composition par sexe, les utilisateurs sont de 54,5%, tandis que la composition par âge reflète le vieillissement de la population générale : un pourcentage important de patients ont plus de 45 ans (67,3%). Les patients de moins de 25 ans et de plus de 75 ans sont moins nombreux dans les deux sexes, tandis que la concentration la plus élevée chez les hommes et les femmes se produit dans les tranches d’âge 45-54 ans et 55-64 ans (45 % environ dans les deux sexes). Parmi les plus de 75 ans, les femmes (10,5 %) ont un pourcentage plus élevé que les hommes (6,7 %). Le rapport indique également le nombre de patients qui sont entrés en contact pour la première fois au cours de l’année (utilisateurs premiers contacts) avec les services de santé mentale. Il s’agit de 273.172 unités (285.101 en 2022) dont 94,7% ont eu un contact avec les services pour la première fois de leur vie.

Femmes et hommes. Comment les pathologies évoluent

Le ministère de la Santé a mis en lumière, comme les années précédentes, les taux d’usagers traités par groupe de diagnostic. Des différences importantes liées au genre apparaissent. Chez les hommes, les troubles schizophréniques, la toxicomanie et le retard mental sont plus fréquents, tandis que les troubles affectifs, névrotiques et dépressifs sont plus fréquents chez les femmes. La dépression, en particulier, a un taux parmi les utilisatrices qui est presque le double de celui des utilisateurs masculins (43,2 pour 10 000 habitants chez les femmes contre 25,4 pour 10 000 habitants chez les hommes).

Activité psychiatrique hospitalière. Tso décroissant

En 2023, 144.246 adultes avec un diagnostic de trouble mental sont sortis des établissements hospitaliers italiens, contre 137.233 en 2022. Au total, les jours d’hospitalisation pour troubles mentaux dans les services de psychiatrie des établissements publics et privés ont été de 1.175.858 avec une durée moyenne de séjour de 12, 4 jours. Le rapport du dicastère dirigé par Orazio Schillaci analyse en référence aux Services de Diagnostic et de Traitement Psychiatrique (SPDC), les réadmissions non planifiées dans les 30 jours. Elles représentent 14,8% du total des démissions (14,6% en 2022), tandis que celles dans les 7 jours représentent 8,4% contre 8,3% l’année précédente. Quant aux soins de santé obligatoires (Tso) dans les SPDC, ils sont tombés en 2023 à 4.879 contre 5.118 en 2022. Une baisse en pourcentage de 6,2% à 5,7% des hospitalisations dans les services psychiatriques publics (85.615).

Les admissions aux urgences augmentent

Ils ne représentent que 3,1% du total de 18,5 millions d’accès aux urgences au niveau national mais en chiffres absolus, ils constituent un nombre plus que considérable. En effet, un total de 573 663 admissions aux urgences pour pathologies psychiatriques ont été enregistrées en 2023. L’année précédente, il y en avait eu 547 477 (3,2% du total). Mais quels sont les résultats des premières investigations ? 13% du total des admissions aboutissent à une hospitalisation, dont plus de la moitié sont admises au service de psychiatrie, tandis que dans 73,7% des cas elles se terminent par un retour à domicile. Le diagnostic de 38,6 % des cas est celui des syndromes névrotiques et somatoformes.

Soixante mille antidépresseurs supplémentaires en distribution directe

Le Rapport sur la santé mentale analyse également l’évolution des données relatives à trois catégories de médicaments (antidépresseurs, antipsychotiques et lithium) fournis dans le cadre de soins subventionnés et en distribution directe. Concernant l’aide aux affiliés, la dépense brute globale pour les antidépresseurs est supérieure à 400 millions d’euros avec un nombre de colis égal à près de 38 millions, 84 millions d’euros pour les antipsychotiques (6 millions de colis), 3,8 millions d’euros soit 861 927 cartons pour le lithium. Des chiffres qui s’envolent en cas de distribution directe : 2 780 150,8 millions d’euros pour les antidépresseurs, 70 millions pour les antipsychotiques, 45 393 euros pour le lithium. L’augmentation des colis d’antidépresseurs en distribution directe a été significative, s’élevant à 622 354 en 2023 contre 566 707 en 2022.

Moins de personnel et moins d’installations disponibles

Malgré le bond en avant de plusieurs indicateurs de l’état de santé mentale des Italiens, les effectifs globaux des unités opérationnelles psychiatriques publiques sont en diminution. En 2023, cela équivaut à 29.114 logements contre 30.101 en 2022. Ce n’est guère mieux pour les structures. Le système d’information sur la santé mentale, d’une part, a enregistré en 2023 les données d’activité de 1.248 services territoriaux contre 1.222 en 2022, d’autre part a enregistré une réduction des structures d’hébergement de 2.001 l’année précédente à 1.833 et des structures semi-résidentielles. installations du 776 au 689.

Photo Erin Hooley/LaPresse

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