La seconde vague de mobilisation en Russie a suscité beaucoup de mécontentement. Cela a commencé par les mères et les femmes de soldats envoyés au front, et s’est étendu aux citoyens qui redoutent d’être mobilisés à tout moment. Cette colère diffuse à travers la Russie a également entraîné une augmentation significative des attaques contre les bureaux de recrutement militaire.
Selon les renseignements britanniques, ces attaques ont doublé au cours des six derniers mois, comme le rapporte Het Laatste Nieuws. En effet, les autorités ont signalé 113 attaques depuis le 26 juillet 2023, contre 220 depuis le début de l’invasion de l’Ukraine. Les renseignements britanniques estiment que cette augmentation est “très probablement due à un plus grand sentiment de mécontentement au sein de la population russe à l’égard de la guerre, en particulier parmi ceux qui pourraient être mobilisés lors d’une éventuelle deuxième vague de mobilisation”. “Certains des suspects ont été inculpés de terrorisme et de trahison”, ont également précisé les services de renseignements.
Le front enlisé, l’Ukraine et la Russie misent sur des actions spectaculaires
Pour les Britanniques, beaucoup redoutent que Vladimir Poutine ait menti en assurant qu’il n’y aura pas de troisième vague. “Les attaques indiquent très probablement un manque de confiance dans cette promesse”, expliquent les renseignements.
De son côté, le directeur du service de renseignement russe (SVR) accuse les responsables des attaques d’agir au nom de l’Occident, mais les Britanniques contestent cette affirmation.