Augmentation des factures, essence, école : l’alarme de Federconsumatori

Pas seulement des livres et des cahiers. Entre les factures, le Tari et le chauffage, les familles ont droit à un coup d’automne d’une valeur de trois mille euros (presque le double par rapport à l’année dernière) ; si vous ajoutez du carburant et de l’essence, cela dépasse cinq mille. Et ainsi près d’un Italien sur trois abandonne son traitement.

Le coût du “retour de vacances” a été calculé par l’Onf, l’observatoire de la fédération nationale des consommateurs, qui indique que même si les coûts des biens énergétiques diminuent, les dépenses globales pour les mois d’automne augmentent. En fait, on s’attend à un automne « chaud » sur le front des prix, notamment en raison des taxes sur les déchets et de l’augmentation dans le secteur alimentaire. Dans le détail, les familles devront faire face à un déluge de 2 970,35 euros, +45,65 euros par rapport à l’automne 2023 (dans lequel des augmentations significatives avaient déjà été enregistrées). La dépense la plus élevée concerne l’école, avec 1022,77 euros pour les livres, dictionnaires, “kit” (et l’Antitrust enquête sur les coûts des volumes), suivie par les factures d’eau, d’électricité, de gaz et de téléphone (1094,18%). Federconsumatori calcule alors 182,40 euros pour la deuxième tranche du tarif et 393,20 pour la première tranche de chauffage. Les frais de visites médicales et de tests ont augmenté de 1,4%, ce qui s’élèverait à 277,80 euros par famille ; une croissance qui se traduit par un renoncement progressif aux traitements – ces derniers jours, le rapport Deloitte rapporte que 29 % de l’échantillon interrogé ont déclaré avoir dû renoncer à un traitement au cours des 12 derniers mois.

Aux trois mille euros calculés, l’association ajoute les “augmentations sur le front alimentaire” : faire les courses coûtera en moyenne 1 629 euros par foyer. En plus de l’essence, 538,50 euros. « Note positive sur le front du carburant – écrivent Federconsumatori – qui, par rapport au pic de l’année dernière, a enregistré une baisse, mais pas suffisante, étant donné que, selon nos estimations, avec le taux de change euro/dollar et le prix du baril aux valeurs actuelles, l’essence devrait coûter environ 8 centimes de moins le litre que le prix actuel.”

D’où l’appel au gouvernement Meloni : « Il conviendrait qu’entre scandales, propagande et « concessions » aux lobbys de plage revenir à la prise en charge des citoyens, en adoptant des mesures capables de soutenir les familles et contenir les augmentations à travers la remodulation de la TVA sur les biens de consommation, la réforme des droits d’accises, la création d’un Fonds de lutte contre la précarité énergétique, une aide accrue aux dépenses scolaires”. Et puis le renouvellement des contrats, la revalorisation des retraites, le rendement structurel de la réduction du coin fiscal et une réforme fiscale équitable.