Début février, un article a été publié, affirmant qu’une étude révélait un risque accru d’autisme de 170 % chez les enfants vaccinés. Cette étude prétendait également que les enfants vaccinés avaient plus de risques de développer d’autres troubles neurologiques, comme le TDAH et l’épilepsie.L’article a été repris par des sites similaires et sur les réseaux sociaux.
Le lien supposé avec l’autisme ne circule pas seulement en ligne. Lors d’une audition, il a été fait référence à des études qui suggéreraient un lien.
L’article a été repris sur le site d’une organisation qui, selon des recherches, joue un rôle clé dans la diffusion de désinformation sur les vaccins sur les réseaux sociaux, y compris en Europe.
Revue de l’étude non incluse dans une base de données officielle
L’étude au center de l’article a été publiée dans une revue.
Cette revue n’est pas enregistrée dans une base de données de revues scientifiques qui répondent à des exigences de qualité, comme l’application correcte d’un examen par les pairs. L’inclusion dans des bases de données officielles ne garantit pas la qualité, mais son absence est un indice crucial pour évaluer la qualité d’une revue.
Un expert en vaccins met en garde contre l’émergence de ce type de revues prédatrices, qui servent à diffuser et à soutenir certains points de vue.
Étude financée par une organisation sceptique envers les vaccins
La fiabilité de l’étude est remise en question par son financement.La recherche a été financée par une organisation à but non lucratif, qui se dit « dévouée à la prévention des dommages causés par les vaccins par la sensibilisation du public et la défense du consentement éclairé ».
Cette organisation est connue pour des affirmations virales sur les vaccins, réfutées par des organisations de fact-checking.Un journaliste scientifique la décrit comme l’organisation sceptique envers les vaccins la plus puissante.
Auteur et examinateur, opposants connus aux vaccinations
Avant publication, une recherche subit un examen par les pairs, où des collègues examinent l’étude. Dans ce cas, cet examen a été effectué par une personne qui n’est pas affiliée à un établissement de recherche, mais à un distributeur de suppléments. En 2022, il a été recommandé de révoquer son certificat pour avoir promu de fausses informations sur les vaccins.
Plusieurs études sur les vaccins, dont l’auteur principal était l’auteur de l’étude, ont été retirées après publication.
Lacunes méthodologiques
Selon des experts, l’étude n’est pas rigoureuse et présente des lacunes méthodologiques. Un directeur de biostatistique a déclaré que cette étude ne passerait jamais un examen par les pairs légitime.
L’article assimile le nombre de consultations de vaccination au nombre de vaccinations administrées. Or, plusieurs vaccins peuvent être administrés lors d’une même visite. Les auteurs reconnaissent ne pas disposer de données sur le nombre ou le type de vaccins reçus par les enfants.
De plus, l’analyse n’a pas corrigé des facteurs importants, comme le contexte socio-économique, qui peuvent influencer la volonté de se faire vacciner et la prévalence de troubles neurocognitifs comme l’autisme.
Une scientifique spécialisée en politique de santé publique et en biostatistique a réalisé une analyse des lacunes de l’étude. L’analyse complète est disponible sur son site web.
Plusieurs études réfutent le lien entre vaccin et autisme
Le lien supposé entre vaccins et aut
L’étude controversée sur les vaccins et l’autisme : Faits et analyses
Résumé de l’étude
Un article publié début février affirmait qu’une étude révélait un risque accru d’autisme de 170 % chez les enfants vaccinés, ainsi que des risques accrus de troubles neurologiques comme le TDAH et l’épilepsie.
Désinformation et Diffusion
L’article a été diffusé sur des sites similaires et sur les réseaux sociaux.
Il a été repris par une organisation connue pour diffuser de la désinformation sur les vaccins.
Fiabilité de l’étude remise en question
Revue non reconnue
L’étude a été publiée dans une revue non enregistrée dans une base de données scientifique de qualité.
L’absence de reconnaissance est un indice de faible qualité de la revue.
Financement suspect
L’étude a été financée par une organisation sceptique envers les vaccins, connue pour diffuser des affirmations fausses sur les vaccins.
Auteurs controversés et examen par les pairs douteux
L’examen par les pairs a été effectué par une personne liée à un distributeur de suppléments, recommandée pour la révocation de son certificat pour avoir promu de fausses informations sur les vaccins.
Plusieurs études, dont l’auteur principal est l’auteur de l’étude en question, ont été retirées après publication.
Lacunes méthodologiques
L’étude est jugée non rigoureuse par des experts.
Elle assimile le nombre de consultations de vaccination au nombre de vaccinations administrées.
Elle n’a pas pris en compte des facteurs importants comme le contexte socio-économique.
FAQ sur les vaccins et l’autisme
Q : Les vaccins causent-ils l’autisme ?
R : Non, de nombreuses études ont réfuté le lien entre les vaccins et l’autisme [[2]].
Q : Qu’en est-il du thimérosal ?
R : Le thimérosal, un conservateur à base de mercure utilisé dans certains vaccins, n’est pas une cause d’autisme [[2]].