Autour de Bordeaux : les fabricants français de tonneaux à vin

2024-10-04 11:45:44

Wo könnte eine Reise auf den Spuren der französischen Fässer besser beginnen als in Saint-Émilion? Im Herzen des französischen Weinbaus, wo die Broschüre, die sämtliche Weingüter listet, dick wie ein Taschenbuch ist. Wo im Untergrund unzählige Flaschen und Fässer lagern und die Dorfkapelle einst eine Fassmanufaktur beherbergte?

Nur ein Bruchteil der weltweiten Produktion wird im Fass ausgebaut, und doch gehören Wein und Fass für viele untrennbar zusammen. Vor allem in Frankreich. Dabei waren es die weinliebenden Nordländer, die diese Tradition vorantrieben, denn ursprünglich war es bloßes Transportgefäß. Bis auffiel, dass dieser im Fass gereiste Wein so viel besser schmeckt. Also begannen die Franzosen, ihn gezielt darin auszubauen.

„Alles im Barrique ausgebaut“

Die Reben des Château Cadet Bon wachsen vor den Toren der Stadt. Im Inneren des herrschaftlichen Gebäudes reifen, in Hunderten Fässern, die daraus gekelterten Weine. „Bei uns wird alles im Barrique ausgebaut“, erklärt Kellermeister Charles-Frédéric Barthelmé. Barrique kommt von barrica, Fass. Heute ist es Synonym für Eichenfass, das hier im Südwesten Frankreichs meist 225 Liter umfasst. 12 bis 15 Monate bleibt der Wein darin.

Dieser Text stammt aus der Frankfurter Allgemeinen Sonntagszeitung.

Après trois saisons au plus tard, les barriques ont épuisé leur potentiel aromatique. Parce que la durée de vie est courte et que le prix est élevé (à partir de 800 euros), le château n’achète quasiment plus de barriques. «La tendance dans le secteur est à la location», explique le maître de chai. Les fûts, explique-t-il, sont « légèrement grillés ». Juste légèrement rôti. La combustion des fûts sur un feu ouvert est – outre le choix du bois – cruciale pour le goût : « Ce qui fonctionne bien pour votre voisin peut tourner complètement mal pour nous. La collaboration entre le maître de chai et le fabricant de tonneaux est donc étroite. » .

Il existe environ 70 entreprises dans le pays, dont certaines ouvrent leurs ateliers aux visiteurs, dont la Tonnellerie Millet au nord-ouest de Saint-Émilion. « Ah, c’est vraiment génial », s’enthousiasme le sommelier Olivier Doussin, qui tient un bar à vin dans la ville. Il est fan des fûts légèrement torréfiés. C’est comme avec le maquillage : trop cache les traits du visage, le vrai caractère. Ces vins subtils ont le vent en poupe depuis quelques temps. De nombreux vignerons s’appuient sur des fûts moins fortement distillés – ou entièrement sur des amphores et des cuves en acier inoxydable.

Le feu donne de la saveur.
Le feu donne de la saveur.Véréna Mayer

Dominique Millet a encore de quoi faire. Sa Tonnellerie est à la limite d’une petite ville. Le bruit des coups et des sciages vient de la grande salle. A huit heures du matin, le travail bat déjà son plein. Cet homme de 64 ans est la deuxième génération à diriger l’entreprise – et la dernière, car ses enfants ont d’autres projets. Il a dix employés et seulement quelques machines. L’essentiel du travail est réalisé à la main : les douves prédécoupées sont façonnées en fûts à l’aide d’anneaux de fer. Puis rôti sur des foyers encastrés dans le sol – jusqu’à 210 degrés. Donnez forme aux anneaux avec des coups fermes. Viennent ensuite le sciage du couvercle, le meulage et le test d’étanchéité. Les hommes font tourner les barils de 45 kilos comme s’il s’agissait de ballons d’exercice. Ils sont exportés en Allemagne, aux États-Unis, en Chine et Millet a même des clients à Bali.

Le voyage se termine comme il a commencé

Les barriques « made in France » sont également recherchées après leur passage en vinification. Beaucoup trouvent une seconde vie dans les caves à spiritueux, comme le Cognac voisin, qui a donné son nom au brandy. Il est produit au Château de Cognac, au bord du fleuve, depuis 1795. Pendant des centaines d’années, la forteresse a abrité des dirigeants, dont le futur roi François Ier. Jusqu’à ce qu’un baron ingénieux se rende compte que les murs épais offraient des conditions idéales pour la maturation de l’eau-de-vie. La descente dans les caves par des escaliers en pierre n’a pratiquement pas changé depuis. Les toiles d’araignées brillent dans la pénombre. Des toiles emmêlées. Les animaux, dit-on, sont étourdis par les vapeurs d’alcool. Le bois des fûts est sombre car, contrairement au vin, certains d’entre eux ont 80 ans.

Le voyage se termine comme il a commencé : avec un verre de vin dans le jardin de la maison d’hôtes. A côté se trouve un tonneau coupé en deux. « J’y planterai des fleurs demain », dit le propriétaire.



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