Autre risque d’incendie : d’autres Airbnb dangereux et non conformes appartenant au même propriétaire.

Le risque d’incendie dans les habitations est un sujet particulièrement sensible, surtout dans une ville aussi dense que Paris. Malheureusement, de nombreux propriétaires semblent négliger les normes de sécurité lorsqu’ils louent leurs propriétés sur des plates-formes telles qu’Airbnb. Dans cet article, nous nous pencherons sur un cas récent où un même propriétaire a été pris en défaut à plusieurs reprises, louant des logements non conformes, potentiellement dangereux et soumis à un risque ignifuge élevé.


Le propriétaire d’un bâtiment où au moins quatre personnes ont perdu la vie dans un incendie tragique la semaine dernière possède d’autres immeubles qui affichent des chambres sur Airbnb et qui sont “dangereux” et “non conformes” dans le Vieux-Montréal, selon une enquête menée par le Journal. Des représentants ont pu louer facilement une chambre similaire à celle où la jeune Charlie Lacroix est morte dans un incendie tragique la semaine dernière, qui ne possédait pas de fenêtre et aucun système de gicleurs. L’association des techniciens en prévention incendie du Québec (ATPIQ) affirme que “une chambre sans fenêtre et sans gicleur est très problématique et offre moins de chances de survie à l’occupant” en cas d’incendie.

L’auberge où se trouvait la chambre en question, nommée “Le 402”, possède deux chambres sur Airbnb sans fenêtre. Les petites vitres en verre font office de mur mitoyen avec d’autres chambres, il est donc impossible d’ouvrir ces fausses fenêtres. L’immeuble patrimonial du Vieux-Montréal appartient à l’avocat Emile-Haim Benamor, qui possède également l’immeuble de la place D’Youville où l’incendie tragique a eu lieu la semaine dernière.

Les représentants du Journal ont également loué un logement problématique dans un autre immeuble appartenant à Emile-Haim Benamor, où la location à courte durée est illégale. L’issue de secours de cette chambre n’a pas fonctionné en raison du grillage antivol cloué au mur extérieur. Le verrou rouillé empêchait aussi de l’ouvrir, malgré plusieurs essais.

L’auberge a pourtant obtenu tous les permis nécessaires auprès de Montréal et de Québec pour opérer un établissement touristique en toute légalité. Cependant, l’association des techniciens en prévention incendie du Québec (ATPIQ) confirme que “c’est préoccupant. Avec un immeuble de trois étages et moins comme celui de l’auberge, il faut obligatoirement une fenêtre par chambre selon le Code de construction du Québec. On sait que c’est très rare, les décès dans les bâtiments équipés de gicleurs. Avec des gicleurs, on a un taux d’efficacité de 98% pour éteindre des feux, mais ils sont seulement obligatoires dans des bâtiments résidentiels de plus de trois étages.”

La plateforme Airbnb a rappelé qu’elle exige que “tous ses hôtes respectent les lois et réglementations locales”. L’avocat de M. Benamor, Alexandre Bergevin, a indiqué ne pas avoir le temps de répondre aux questions du Journal pour le moment, quand à la ville de Montréal, elle n’a pas encore répondu à ces demandes.

Il est important de souligner que ces problèmes de sécurité sont récurrents dans les locations à courte durée, surtout dans les grandes villes, comme l’affirme l’Association des techniciens en prévention incendie du Québec (ATPIQ), il est nécessaire de renforcer les mesures de sécurité dans ces immeubles afin d’assurer la sécurité des occupants, même si cela pourrait affecter le budget des propriétaires.

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