Le Top 14 reprend ses droits en ce premier week-end de septembre avec déjà un choc entre La Rochelle et Montpellier samedi (21h05). L’occasion de se pencher sur cinq joueurs, qu’il faudra particulièrement suivre pour cette saison 2022/2023
Antoine Hastoy (La Rochelle)
Le demi d’ouverture international (2 sélections), arrivé à l’intersaison à La Rochelle en provenance de Pau, où il a passé six saisons et marqué 760 points, espère confirmer chez le champion d’Europe en titre son statut de valeur montante et ainsi faire partie du groupe retenu pour le Mondial-2023 aux côtés de Romain Ntamack et Matthieu Jalibert.
Agé de 25 ans, le deuxième meilleur réalisateur (250 points) du championnat la saison dernière, derrière le Lyonnais Léo Berdeu, a été recruté pour apporter de la fiabilité face aux perches aux Maritimes, chez qui il remplace l’inégal Ihaia West, parti à Toulon.
Arthur Vincent (Montpellier)
Nouveau cadre du MHR, dont il a fêté comme il se doit le premier titre de champion de France, le centre international (14 sél.) de 22 ans a connu un dernier exercice contrasté.
Victime à l’automne d’une rupture des ligaments croisés du genou gauche, il s’est rétabli plus vite que prévu et a marqué le premier essai de la finale du Top 14 face à Castres, avant d’envoyer son coéquipier Anthony Bouthier signer le sien, le tout en douze minutes. Pas question de s’enflammer pour autant. « Il faut rester les pieds sur terre », a-t-il mis en garde, impatient de réaliser cette fois une saison pleine.
Jordan Joseph (Pau)
Pur produit de la formation francilienne, passé par Sarcelles et Massy, le troisième ligne de 22 ans, sous contrat avec le Racing 92, poursuit son aventure en prêt dans le Béarn.
Il a disputé l’an dernier 16 matches de championnat avec Pau, dont 14 comme titulaire, avec six essais à la clef, devenant l’un des leaders de son nouveau club.
Champion du monde des moins de 20 ans en 2018, élu meilleur joueur de la compétition, il est sur les radars du sélectionneur du XV de France Fabien Galthié.
Convoqué pour la première fois au printemps dans le groupe élargi des Bleus avant le match contre l’Écosse durant le Tournoi des six nations, il attend encore sa première sélection chez les « grands ». Pourquoi pas cette saison?
Lucas Peyresblanques (Stade français)
Après Biarritz, où il a réalisé une saison prometteuse malgré une blessure (11 matches en Top 14, dont neuf en tant que titulaire, cinq essais), le talonneur de 24 ans a rejoint la capitale avec son ami depuis les cadets, le troisième ligne Mathieu Hirigoyen, afin de « franchir un nouveau palier », selon les mots du directeur général du Stade français, Thomas Lombard.
Une opinion partagée par Gonzalo Quesada, l’entraîneur des Soldats roses, qui avait repéré les deux joueurs chez les espoirs du BO lorsqu’il y était coach: « Ils sont loin encore de leur potentiel. Et comme ils vont avoir ici plus de concurrence qu’à Biarritz, ça va les pousser à se surpasser encore, ce qui sera intéressant pour eux et pour nous ».
Baptiste Couilloud (Lyon)
Le demi de mêlée international (10 sél.), qui a prolongé cet été son contrat jusqu’en 2025 avec son club formateur, a terminé la saison dernière avec deux titres: celui remporté par le LOU en Challenge européen et celui de meilleur marqueur de la saison régulière de Top 14 (11 essais).
Sélectionné en équipe de France pour la tournée estivale au Japon, il y a marqué des points lors du second match. Entré en cours de jeu, Couilloud a donné la victoire aux Bleus en inscrivant un essai sur une action personnelle (20-15).
En Top 14, il avait notamment fait parler de lui lors d’un match où il était opposé à son frère, évoluant à Biarritz.
