Avatar : Frontières de Pandore – Nouveau jeu vidéo d’Ubisoft dans l’univers d’Avatar

Nous l’avons attendu, ce jeu annoncé la première fois par Ubisoft en mars 2017. Et avec beaucoup d’impatience ! Au point que l’on avait espéré, un temps, que ce Avatar : Frontières de Pandore accompagnerait la sortie cinéma de Avatar : La voie de l’eau il y a un an.

Après cette sortie en salles, il a donc fallu attendre un an de plus pour voir revenir les Na’Vis sur nos écrans, cette fois dans un jeu vidéo. Cependant, le jeu n’a rien à voir avec le film, puisque ses personnages et son histoire sont totalement inédits. Validé par James Cameron lui-même, le jeu d’Ubisoft appartient à l’univers étendu de la fable inventée par le réalisateur américain.

Comme un air de déjà-vu

Le scénario du jeu dégage vraiment une étrange sensation : celle de découvrir quelque chose de nouveau mais que lon connaît déjà. Une histoire inédite, mais que l’on a déjà vue… Oui, c’est antinomique, mais on vous l’a dit, c’est une sensation étrange.

Le jeu nous raconte l’histoire d’une Na’Vi (on peut aussi choisir un garçon si on préfère) enlevée et élevée depuis l’enfance par la RDA. Pas l’ex-Allemagne de l’Est, mais la « Administration du développement des ressources » ou les militaires humains qui pillent les ressources de la planète Pandora. Suivent des événements que l’on évitera de vous révéler, mais qui permettent à notre héroïne de se libérer. Mais 15 années se sont passées.

Notre Na’Vi ayant tout oublié de son monde natal, va devoir tout réapprendre. La communication avec les êtres vivants, avec la planète, les rapports avec ses semblables, les traditions, comment chevaucher les Ikrans (les créatures volantes)… Maintenant qu’on le dit, c’est sans doute de là que vient l’impression de déjà-vu : à quelques nuances près, le parcours initiatique de notre Na’Vi est peu ou prou celui de Jake Sully dans le premier film Avatar. Personnage que, pour une question de temporalité, vous ne croiserez cependant pas dans cette aventure.

Une histoire construite comme celle du premier film, donc, mais avec ses particularités, ses variations, ses différences. Suffisamment en tout cas pour avoir l’impression de vivre une réécriture, plus qu’un simple copier-coller. Et au final, suivre ce nouveau récit est un réel plaisir, du début à la fin (même si on ne peut s’empêcher quelques comparaisons). D’autant que cette fois, vous n’êtes plus un simple spectateur, vous devenez le héros !

Technique : enfin un vrai jeu new-gen

Inutile de tourner autour du pot : la réalisation est une énorme claque qui va vous laisser une grosse trace rouge sur la joue ! Les films de James Cameron utilisant beaucoup d’images de synthèse, et le jeu vidéo étant ultra-performant en la matière… Frontières de Pandore vous plonge littéralement dans le monde d’Avatar tel que vous l’avez vu au cinéma ! Et seule la modélisation des humains vous rappellera que nous sommes dans un jeu vidéo.