“Avec la gastro-entérologie dans la région, moins de visites à l’hôpital”

“Avec la gastro-entérologie dans la région, moins de visites à l’hôpital”

“L’intégration hospitalo-communautaire est la seule stratégie pour améliorer les performances, réduire les visites inappropriées à l’hôpital et surtout construire des bases communes de mise en œuvre et des recommandations de médecine factuelle, les seuls outils qui peuvent contribuer à faire de notre Service National de Santé à ressources égales”. Ainsi Bruno Annibale, président de la Société italienne de gastro-entérologie et d’endoscopie digestive (Sige), en marge du 29e Congrès national des maladies digestives promu par le Fismad à Rome.

“La pandémie – rappelle-t-il – nous a surtout appris à optimiser l’activité clinique, même avec les technologies modernes. C’est certainement le modèle que nous devons poursuivre. De la télémédecine à la téléconsultation, tous les moyens de communication, tous les types de contacts entre spécialistes du l’hôpital et le territoire est un outil qui peut améliorer la pratique clinique et le parcours du patient ».

Il y a quelques semaines – il ressortait du congrès – un nouveau rapport de l’American Cancer Society confirmait l’augmentation des taux de cancer colorectal chez les jeunes. C’est la troisième cause de nouveaux cancers et de décès chez l’homme (après le poumon et la prostate), même si certains paramètres sont contrastés, avec une baisse chez les plus de 65 ans. Le cancer colorectal – il a été réitéré – est le deuxième plus fréquent en Italie, avec plus de 48 000 nouveaux cas en 2022 et une augmentation de 1,5 % chez les hommes et de 1,6 % chez les femmes.

Dans la proposition de révision du Dm70, Fismad suggère de prévoir un UOC de gastro-entérologie et d’endoscopie digestive (et pas seulement d’endoscopie) en hub and spoke.

“L’augmentation des unités de gastro-entérologie et d’endoscopie digestive dans la région” selon Annibale “a un impact très positif, car cela rendrait le dépistage du cancer du côlon beaucoup plus faisable. Car on sait que, même s’il y avait 100% d’adhésion de la population à ce dépistage, nous ne serions pas en mesure de faire face à la demande avec les moyens actuels d’outils et de personnel et de structures. Il faut donc essayer d’augmenter ce service, car il s’agit d’un enjeu social, économique et sanitaire absolument pertinent et prioritaire “.

Avec 21 services de santé régionaux, les structures de gastro-entérologie “sont très différentes sur le territoire, très concentrées dans les métropoles, peu au Sud et surtout dans les petits hôpitaux – conclut le président Sige – avec un impact sur des quotas de populations d’où des spécialités spécialisées sont retirées de ce vaste et important domaine ».

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