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Avec la participation de millions de personnes… la diffusion généralisée de l’image « Tous les regards sur Rafah »

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Mardi prochain, le Parlement slovène votera sur la reconnaissance officielle de l’État de Palestine, après que l’Espagne, l’Irlande et la Norvège ont pris cette mesure, selon ce qu’a annoncé la présidente du Parlement, Orska Klakokar Zupancic.

Elle a expliqué lors d’une conférence de presse à Ljubljana jeudi : “La séance devrait se tenir mardi, à partir de 16h00 (14h00 GMT).”

Immédiatement après cette annonce, le ministre israélien des Affaires étrangères, Israel Katz, a déclaré que la décision du gouvernement slovène concernant un État palestinien « récompense le Hamas pour ses crimes de meurtre et de viol et renforce l’axe iranien ».

Il a ajouté : “J’espère que le Parlement slovène rejettera cette recommandation.”

Mardi, l’Espagne, l’Irlande et la Norvège ont officiellement reconnu l’État de Palestine, dans une décision qui confirme leur objectif de faire progresser la paix au Moyen-Orient, malgré la colère d’Israël depuis que les chefs de gouvernement des trois pays européens ont annoncé, mercredi dernier, leur décision qui a pris effet.

Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a déclaré mardi dans une brève déclaration en espagnol et en anglais que la reconnaissance de l’État de Palestine est « une nécessité pour parvenir à la paix » en plus d’être une « question historique » pour le peuple palestinien.

Il a ajouté que cette décision « n’a été prise contre aucune partie, et surtout pas contre Israël, le peuple ami… avec lequel nous souhaitons avoir les meilleures relations possibles », soulignant que la reconnaissance de l’État de Palestine reflète « notre rejet total de Le Hamas, qui est contre la solution à deux États.»

Pour sa part, le Premier ministre irlandais Simon Harris a déclaré dans un communiqué peu après l’approbation de cette décision par une réunion du gouvernement : « la décision de l’Irlande est liée au maintien de l’espoir » au Moyen-Orient, où la guerre a éclaté après l’attaque du Hamas sur le territoire israélien. le 7 octobre, le plus sanglant depuis plus de soixante-dix ans de conflit israélo-palestinien.

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Harris a également exhorté le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à « écouter le monde et mettre fin au désastre humanitaire dont nous sommes témoins à Gaza ».

En Norvège, le ministre des Affaires étrangères Espen Barth Ede a salué cette décision comme un « jour historique » pour son pays, qui est « l’un des plus ardents défenseurs de l’État palestinien… depuis trente ans ». Il a déclaré : « Il est regrettable que le gouvernement israélien n’ait montré aucune preuve d’engagement constructif », appelant la communauté internationale à redoubler d’efforts pour soutenir la solution à deux États.

De leur côté, les autorités israéliennes ont exprimé leur colère, et le ministre des Affaires étrangères, Israel Katz, dans un message via le site Internet, a pris ses fonctions après avoir appelé il y a peu à la libération de la Palestine « du fleuve à la mer ».

Les critiques de ce slogan, y compris le gouvernement israélien, l’interprètent comme un appel à l’élimination d’Israël.

Au fil des jours, Katz a intensifié ses messages de colère contre les trois pays sur la plateforme « X ».

Il a publié des clips vidéo mêlant des images de l’attaque du Hamas du 7 octobre et d’autres images faisant référence à l’Espagne, à l’Irlande ou à la Norvège, affirmant que le Hamas peut remercier les dirigeants de ces pays.

Dans ce contexte, le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albarez, a annoncé à la presse que Madrid, Dublin et Oslo apporteraient une réponse « ferme » aux « attaques » de la diplomatie israélienne.

Il a déclaré à l’issue de la session du cabinet après l’adoption du décret reconnaissant officiellement l’État de Palestine : « Personne ne peut nous intimider (…) Nous n’élaborons pas notre politique étrangère en répondant par des tweets. Nous avons des idées claires sur la voie à suivre. nous devons prendre.

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L’ambassadeur palestinien à Madrid, Hosni Abdel Wahed, a remercié les trois pays pour avoir franchi cette « mesure extrêmement importante » et a exhorté les autres pays européens qui soutiennent la solution à deux États à « démontrer leur engagement et agir conformément à leurs valeurs ».

Albaris doit recevoir mercredi les ministres du Qatar, de la Jordanie, de l’Arabie saoudite et de la Turquie pour célébrer la reconnaissance par l’Espagne de l’État de Palestine.

Les gouvernements espagnol et irlandais se sont réunis mardi à Madrid et Dublin pour ratifier formellement leur décision de reconnaître l’État de Palestine.

De son côté, la Norvège a transmis dimanche un mémorandum verbal au nouveau Premier ministre palestinien, Muhammad Mustafa, indiquant que cette reconnaissance entrerait en vigueur mardi.

Les trois pays européens, dont deux sont membres de l’Union européenne (Espagne et Irlande), espèrent que d’autres pays se joindront à leur initiative à dimension symbolique, soulignant le rôle joué par l’Espagne et la Norvège dans le processus de paix au Moyen-Orient en les années 1990. Madrid a accueilli une conférence de paix en 1991, deux ans avant les accords d’Oslo en 1993.

La Slovénie a également annoncé qu’elle était en train de reconnaître l’État de Palestine. Cependant, la question soulève de profonds désaccords au sein de l’Union européenne.

D’autres États membres, comme la France, estiment que le moment n’est pas venu, et c’est ce qu’a réitéré mardi le président Emmanuel Macron depuis l’Allemagne, en déclarant lors d’une conférence de presse avec Olaf Scholz à Meseburg : « La France a des interdits, et je suis pleinement prêt à reconnaître l’État palestinien, mais… « Je crois que cette reconnaissance devrait arriver à un moment utile. »

L’Allemagne, quant à elle, n’envisage une telle reconnaissance que comme résultat de négociations entre les deux parties.

Aux côtés de l’Espagne, de l’Irlande et de la Norvège, 145 pays ont reconnu l’État de Palestine sur les 193 membres des Nations Unies, selon un recensement réalisé par l’Autorité nationale palestinienne.

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La majorité des pays d’Europe occidentale, l’Amérique du Nord, l’Australie, le Japon et la Corée du Sud sont absents de cette liste.

Jusqu’à présent, la Suède était le seul pays de l’Union européenne à reconnaître l’État de Palestine en 2014. Quant à la République tchèque, la Hongrie, la Pologne, la Bulgarie, la Roumanie et Chypre, elles l’ont reconnu avant de rejoindre l’Union européenne.

Par ailleurs, le représentant du parti France fière (extrême gauche), Sébastien Delogo, a hissé mardi un drapeau palestinien à l’Assemblée nationale lors d’une question au gouvernement sur la situation dans la bande de Gaza, tandis qu’un certain nombre de représentants du parti Le Mouvement Cinq Étoiles italien a brandi des drapeaux palestiniens lors d’une séance de discussion au Parlement sur le Moyen-Orient.

Les représentants du Mouvement Cinq Etoiles d’opposition se sont levés et ont brandi cinq drapeaux palestiniens ainsi que le drapeau de la paix tandis que leur collègue, Riccardo Ricciardi, prononçait un discours dans lequel il exigeait la reconnaissance de l’État de Palestine.

La guerre a commencé dans la bande de Gaza après une attaque sans précédent menée par le Hamas sur le territoire israélien le 7 octobre, faisant plus de 1 170 morts, pour la plupart des civils, selon un recensement de l’Agence France-Presse basé sur des données officielles israéliennes.

Lors de l’attaque, 252 personnes ont été prises en otage et transportées à Gaza. Après qu’une trêve en novembre ait permis la libération d’une centaine d’entre eux, il reste 121 otages dans la bande de Gaza, dont 37 sont morts, selon l’armée.

L’attaque israélienne sur la bande de Gaza en réponse au Hamas a fait au moins 36 050 morts, pour la plupart des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas.

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