«Je fonctionne comme n’importe quel autre athlète. J’ai juste besoin de surveiller mon diabète.
Environ 540 millions de personnes dans le monde vivent avec le diabète, dont 8,7 millions sont touchées par le type 1, selon la Fédération internationale du diabète.
Rudyk reconnaît qu’il existe encore de nombreuses idées fausses à propos de cette maladie : « Je pense que beaucoup de gens croient que le diabète de type 1 étant incurable, on ne peut pas vivre ou fonctionner normalement, ce qui est tout simplement faux.
« Avec le diabète, on peut tout faire de nos jours ! Nous pouvons manger et boire ce que nous voulons. Bien sûr, cela nécessite une surveillance, mais avec une gestion responsable, le diabète ne doit pas poser de problèmes. Je suis fier d’être un exemple de personne diabétique qui montre qu’on peut tout faire, même devenir un athlète de haut niveau.
“À travers mon propre parcours, je montre aux enfants et aux adultes diabétiques que, avec un contrôle approprié, rien ne peut vous empêcher de réaliser vos rêves.” – Mateusz Rudyk à Olympics.com
Interrogé sur les défis auxquels il est confronté quotidiennement, Rudyk a déclaré : « Au quotidien, je fonctionne comme n’importe quel autre athlète professionnel. Bien sûr, je dois surveiller mon diabète, car le contrôle est la clé du succès. Je dois maintenir ma glycémie dans la bonne fourchette pour commencer l’entraînement et faire mon travail.”
Les athlètes d’élite diabétiques utilisent désormais de petits moniteurs fixés à leur peau pour suivre leur glycémie. Cependant, même avec la technologie moderne, des incidents peuvent encore survenir.
“Il y a des moments où les choses deviennent incontrôlables et je dois réagir rapidement”, a-t-il déclaré. « C’est pendant les compétitions que c’est le plus dur. Si ma glycémie est trop basse ou trop élevée à l’entraînement, je peux attendre qu’elle se stabilise. Mais en compétition, personne ne m’attendra. C’est pourquoi il est si crucial de garder le contrôle.
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