Avec Nicolas Vanier, la révolution écologique sur les plateaux de tournage.

Avec Nicolas Vanier, la révolution écologique sur les plateaux de tournage.

Le Morvan, cette magnifique région naturelle de la Bourgogne, est depuis peu le théâtre d’un tournage écoresponsable mené par le célèbre aventurier Nicolas Vanier. Ce dernier s’est fixé pour objectif de sensibiliser le public à l’importance de protéger notre environnement en mettant en avant des pratiques respectueuses de la nature lors des différentes étapes de la production. Cette initiative inédite suscite un réel engouement auprès des cinéphiles et des amateurs de nature. A travers cet article, nous vous emmenons dans les coulisses de cette aventure environnementale pour découvrir comment Nicolas Vanier et son équipe ont transformé le plateau du film en un laboratoire écologique en plein cœur du Morvan.


Le secteur de l’audiovisuel français a un impact environnemental important, émettant 1,7 million de tonnes de CO2 par an. Face à cette situation, le Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC) a mis en place début 2023 un plan visant à rendre obligatoire la réalisation d’un bilan carbone pré et post tournage pour l’obtention d’aides publiques. Néanmoins, certains professionnels de l’audiovisuel ont déjà pris des mesures pour réduire leur empreinte carbone, à l’image de Nicolas Vanier. Ce cinéaste et aventurier, connu pour ses documentaires sur la nature, a mis en place un tournage écoresponsable pour son dernier film, comprenant notamment des déplacements mesurés et une déco recyclable.

Nicolas Vanier s’est toujours intéressé à la nature et estime être aux premières loges pour constater les impacts du changement climatique. Il a donc souhaité mettre en place un tournage respectueux de l’environnement, même si cela peut parfois être difficile et compliqué. Ainsi, il a opté pour des déplacements en train plutôt qu’en avion, et a aussi limité les trajets en voiture sur les lieux de tournage. Il a également réduit la consommation énergétique sur le plateau de tournage, en utilisant par exemple des éclairages LED et en éteignant les projecteurs lorsqu’ils n’étaient pas utilisés. De plus, Vanier a souhaité une décoration recyclable pour le film : des structures en bois réutilisables et des objets de décoration loués plutôt qu’achetés.

Ces mesures ont achevé d’inscrire les engagements de l’artiste dans une démarche durable et respectueuse de l’environnement. Le bilan final du tournage n’a pas encore été établi, mais celui-ci est supposé être plus vertueux que celui d’autres productions cinématographiques françaises. Nicolas Vanier estime que tous les acteurs de l’audiovisuel, des réalisateurs aux techniciens, peuvent faire des efforts pour réduire leur empreinte carbone. De plus, il espère que son expérience pourra inspirer et encourager d’autres professionnels de l’industrie à suivre son exemple.

En somme, si l’exemple de Nicolas Vanier n’est pas la solution miracle face à l’impact environnemental du secteur audiovisuel, cela montre toutefois que chacun peut agir à son niveau pour réduire son empreinte carbone. Cette initiative permet de montrer à l’industrie cinématographique, encore largement énergivore, que la mise en place de mesures écoresponsables est possible et réalisable, et qu’elle doit faire partie de la solution pour un avenir meilleur.

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