Depuis quelques semaines, de faux messages circulent sur WhatsApp en Suisse, prétendant offrir des opportunités professionnelles. Il s’agit en réalité d’une escroquerie. Le Centre national pour la cybersécurité (NCSC) confirme que de nombreux signalements ont été faits concernant ces fausses offres d’emploi qui s’adressent à un large public.
Ces messages sont très similaires, avec une personne se présentant comme travaillant pour une société de recrutement et prétendant avoir des offres d’emploi disponibles. Malgré leur apparence initialement convaincante, ces messages contiennent souvent des fautes d’orthographe grossières, en particulier lorsqu’ils sont rédigés en français. De plus, leur origine est douteuse, avec des indicatifs téléphoniques étrangers.
Il est donc important d’être méfiant face à ces messages provenant de sources inconnues. Il est essentiel de se rappeler que les entreprises de placement légitimes, comme Adecco, ne contacteront jamais les candidats de cette manière, met en garde Malika Pessard, juriste à la Fédération des consommateurs.
Le NCSC souligne également qu’il faut immédiatement remettre en question toute offre d’emploi qui exige des paiements dans le cadre du travail. Les autorités suisses ont été alertées de cette escroquerie et ont reçu 171 signalements depuis le début du mois de septembre. Cependant, le nombre réel de cas non signalés peut être plus élevé, précise Max Klaus, responsable adjoint cybersécurité opérationnelle au NCSC.
Il est recommandé de bloquer ces messages et de les signaler aux autorités compétentes, telles que le NCSC ou le SECO. Le dépôt de plainte en cas d’escroquerie est également encouragé. Il est essentiel de mettre en place des mesures pour mettre fin à ces tentatives d’arnaque.
Il est également important de rester vigilant face aux escroqueries numériques, qui sont de plus en plus fréquentes. Selon une étude récente, le nombre de tentatives d’escroquerie a presque doublé au cours des cinq dernières années. Malgré les nombreuses mises en garde, un cinquième des Suisses sondés se font encore prendre au piège.
Il est possible de se tenir au courant des dernières escroqueries sur le site du NCSC afin de se protéger. Par exemple, une autre escroquerie actuelle utilise frauduleusement l’image de la conseillère fédérale Karin Keller-Sutter, promettant des gains astronomiques sur une plateforme d’investissement fictive.
Pour conclure, il est primordial d’être vigilant, de bloquer les messages suspects et de signaler les escroqueries aux autorités compétentes. La collaboration de chacun est essentielle pour lutter contre ces tentatives d’arnaque et protéger les utilisateurs de WhatsApp en Suisse.
