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“Bachibouzouk”, la danse Zinzin pour le jeune public a signé Philippe Saire – RTS.CH

by Nouvelles

Au Little Thétre de Lausanne jusqu’au 16 février, la chorégraphe Philippe Saire présente “Bachibouzouk”, son deuxième spectacle destiné au jeune public de six ans après “Hocus Pocus”. Un succès qui a un peu peur.

Bachibouzouk, Kézako? Au début, c’était un cavalier mercenaire de l’armée ottomane. Le genre léger, rapide et féroce. Pendant la guerre de Crimée à la fin du 19e siècle, c’était les membres plutôt indisciplinés d’un corps de Spahis français (unités de cavalerie) Qui a reçu cette épithète, qui a plu au designer belge Hergé à la recherche de jurons pour son capitaine Haddock. Et c’est ainsi que le “Bachibouzouk” reste très présent dans le langage commun contemporain aux côtés de “Tonnerre de Brest”.

Sur la scène du petit Thétre de Lausanne, “Bachibouzouk” est un spectacle sans mots ou presque signé Philippe Saire. Le titre désigne probablement ces deux zigotos, un genre jumeau au Dupond Dupont, qui ne cesse d’agacer et de secouer un troisième quidam, qui se réveille au milieu d’un étranger mobile, parfois solide, parfois doux. Barbe, le duo de Bachibouzouks change régulièrement des tenues: parfois marin, parfois écossais, parfois cow-boy, toujours taquin.

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Trois artistes élastiques

En duo, dans Trio, il se bouscule, il grimpe dessus, il se tient par la jambe, par le bras, par le cou, par le pied, il saute, il saute et il apparaît. Il y a du clown dans cette danse très physique. Pour ses trois interprètes élastiques (Louis Bourel, Antonin Mélon et Jérémie Nicolet), Philippe Saire mélange la danse contemporaine, les pirouettes circassiennes, les problèmes de robinet et la danse en ligne Western. Dans “Bachibouzouk”, du côté corporel, il va dans toutes les directions et cela fait du rire public bien à partir de l’âge de six ans.

Le lien, aussi souvent avec le chorégraphe Lausanne, provient de l’appareil, de la décoration ou de l’accessoire. Voici la bâche. Noir ou blanc, lourd ou léger, imposant ou minuscule. Ces différentes bâches sont attachées comme des voiles de bateau, soufflées dans l’air ou disposées dans une tente ou une nappe de pique-nique. Ils bruissent, mélangent leurs sons avec la musique des “Four Seasons” de Vivaldi habilement ré-orchestrate par le compositeur Stéphane Vecchione. Soudain, du côté du tuteur, nous percevons quelques soupirs de peur: il y a sombre, impressionnant et vent dans “Bachibouzouk” et c’est parfois un peu effrayant, surtout si nous nous asseyons tout devant.

Après le triomphe de son premier spectacle jeune public, “Hocus Pocus”, qui rit de la gravité brouillant les concepts de l’horizontalité et de la verticalité, la deuxième proposition de jeunesse de Philippe Saire semble bien faire pour contribuer à la légende toujours renouvelée des célèbres Bachibouzouks .

Thierry Sartoretti / Olhor

“Bachibouzouk” par Philippe Saire, Petit Theatre, Lausanne, jusqu’au 16 février; Station Theatre, Moneyy, 13 avril 2025.

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