Un trader de la Bourse de New York, aux États-Unis
NEW YORK (Reuters) – Le S&P 500 et le Nasdaq ont terminé en baisse vendredi à la Bourse de New York : l’aversion au risque a prévalu dans le contexte du conflit au Proche-Orient, reléguant à l’arrière-plan des résultats positifs des grandes banques américaines.
L’indice Dow Jones a augmenté de 0,12%, soit 39,15 points, à 33 670,29 points.
Le S&P-500, plus étendu, a baissé de 0,50% à 4 327,78 points et le Nasdaq Composite a reculé de 166,99 points (-1,23%) à 13 407,23 points.
Au cours de la semaine écoulée, le S&P a augmenté de 0,45%, le Dow de 0,79% et le Nasdaq a effacé 0,18%.
Les trois grands indices de la Bourse de New York, qui étaient dans le vert à l’ouverture, ont perdu du terrain après la publication de l’indice Michigan du moral des ménages, qui s’est dégradé plus que prévu en octobre.
Les investisseurs ont également surveillé de près la situation au Proche-Orient et les risques d’escalade après les attaques du Hamas contre Israël et la riposte massive de l’armée israélienne dans la bande de Gaza.
Porté par une augmentation de plus de 5% des prix du pétrole brut, le secteur de l’énergie a enregistré la plus forte hausse des indices sectoriels du S&P. Les actions de défense et les services publics ont également été recherchés.
Le marché a bien accueilli les résultats des grandes banques JPMorgan Chase, Wells Fargo et Citigroup, dont la hausse des bénéfices trimestriels, soutenue par celle des taux d’intérêt, a dépassé les attentes des analystes.
L’indice bancaire du S&P 500 a clôturé en hausse de 0,6% après avoir atteint en séance +3,4%, un plus haut de trois semaines.
(Sinéad Carew, Shashwat Chauhan et Ankika Biswas à Bangalore, version française Jean-Stéphane Brosse)
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