Une bonne nouvelle à ajouter à la baisse de certains prix est la tendance similaire des prix alimentaires mondiaux. En mars 2023, il y a eu une diminution de 20,5%. Cela est principalement dû à l’approvisionnement sécurisé et à la hausse de la production de céréales, de maïs et de riz, mais surtout des huiles végétales (-47,7% en un an). Cependant, ces prix restent élevés pour certains aliments, comme le sucre qui sert de base à de nombreux produits transformés. De plus, entre la baisse mondiale et sa répercussion en magasin, cela prend du temps car les négociations entre fournisseurs et distributeurs se font épisodiquement.
Le plus surprenant est que l’alimentation n’est toujours pas vendue au juste prix. Selon Pierre-Alexandre Billiet, “l’alimentation reste relativement bon marché chez nous. Elle ne représente que 16% du pouvoir d’achat des ménages. C’est plus qu’il y a deux ans, où c’était 12%, mais on est bien loin des 60% du budget que les Belges consacraient à se nourrir en 1956. On a été habitué à payer de moins en moins et les promotions annoncées dans les folders n’aident pas à comprendre la réelle valeur des produits.”
Comme il est déjà impossible de trouver une voiture neuve à moins de 10 000 euros, il faudra probablement s’habituer à acheter les pâtes à 4 euros le kilo.
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