Vous vous réveillez dans un vaisseau spatial, kidnappé par des aliens à tête de poulpe qui vous ont injecté un genre de têtard dans l’œil, voué à vous transformer rapidement et horriblement en l’un des leurs. Soudain attaqués par des guerriers chevauchant des dragons, vos geôliers naviguent à travers les dimensions jusqu’aux enfers, où diables et démons les prennent d’assaut à leur tour. Dans la confusion, vous parvenez à vous échapper et, à la faveur d’un nouveau saut dimensionnel, à faire s’écraser le vaisseau sur votre monde natal. Rassemblant quelques compagnons eux aussi infestés par des parasites, vous partez à l’aventure pour tenter de trouver un remède, et confronter le mal étrange qui menace la cité de Baldur’s Gate…
Adapter en jeu vidéo Donjons & Dragons, l’un des plus emblématiques jeux de rôle sur table, un genre où les seules limites sont celles de l’imagination, pourrait paraître un problème insoluble. Depuis 1998, la série La porte de Baldur s’applique pourtant à relever le défi avec brio: ses deux premiers épisodes, développés au tournant du siècle par Bioware (plus connu aujourd’hui pour Dragon Age et Effet de masse), sont devenus des références du genre, et avec Baldur’s Gate III, le studio belge Larian, qui reprend le flambeau, livre à son tour une copie parfaite.
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