Bangkok Post – L’ASEAN appelle à un accord rapide sur le code de la mer de Chine méridionale et à la fin des violences au Myanmar

PUBLIÉ : 13 octobre 2024 à 16:44

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PHOTO DE DOSSIER: La secrétaire permanente aux Affaires étrangères du Myanmar, Aung Kyaw Moe, le président des Philippines Ferdinand Marcos Jr, le Premier ministre de Singapour Lawrence Wong, le ministre thaïlandais des Affaires étrangères Maris Sangiampongsa, le Premier ministre vietnamien Pham Minh Chinh, le secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres, le Premier ministre du Laos Sonexay Siphandone, le Premier ministre malaisien Anwar Ibrahim, le sultan Hassanal Bolkiah du Brunei, le Premier ministre cambodgien Hun Manet, le vice-président indonésien Ma'ruf Amin et le Premier ministre du Timor-Leste Xanana Gusmao posent pour une photo à la 14ème conférence ASEAN-Nations Unies (ONU) Sommet au Centre national des congrès, à Vientiane, au Laos, vendredi. (Photo Reuters)

PHOTO DE DOSSIER: La secrétaire permanente aux Affaires étrangères du Myanmar, Aung Kyaw Moe, le président des Philippines Ferdinand Marcos Jr, le Premier ministre de Singapour Lawrence Wong, le ministre thaïlandais des Affaires étrangères Maris Sangiampongsa, le Premier ministre vietnamien Pham Minh Chinh, le secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres, le Premier ministre du Laos Sonexay Siphandone, le Premier ministre malaisien Anwar Ibrahim, le sultan Hassanal Bolkiah du Brunei, le Premier ministre cambodgien Hun Manet, le vice-président indonésien Ma’ruf Amin et le Premier ministre du Timor-Leste Xanana Gusmao posent pour une photo à la 14ème conférence ASEAN-Nations Unies (ONU) Sommet au Centre national des congrès, à Vientiane, au Laos, vendredi. (Photo Reuters)

Dirigeants d’Asie du Sud-Est a appelé dimanche à un accord rapide sur un code de conduite pour Mer de Chine méridionale fondée sur le droit international, tout en exigeant l’arrêt immédiat des combats Birmanie et des pourparlers de paix inclusifs pour mettre fin à sa guerre civile.

La déclaration du président de l’Asean représente le consensus issu des réunions terminées vendredi des 10 membres de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est au Laos, qui comprenaient des diplomates des États-Unis, de la Russie, de la Chine, du Japon, de l’Inde et de la Corée du Sud.

Les affrontements se multiplient dans les eaux contestées de la mer de Chine méridionale entre la Chine, qui revendique la souveraineté sur presque toutes les voies navigables vitales, et les membres de l’Asean, dont les Philippines et plus récemment le Vietnam.

Ces différends ont fait naître des risques d’escalade qui pourraient éventuellement impliquer les États-Unis, qui sont tenus par un traité de défendre les Philippines en cas d’attaque.

La mer, où transitent chaque année des échanges commerciaux d’une valeur de 3 000 milliards de dollars, a été un point de discorde majeur lors des réunions de l’ASEAN, en particulier avec la Russie et la Chine s’opposant à toute référence à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982, a déclaré un responsable américain.

La déclaration de l’Asean appelle à des mesures de confiance susceptibles de « réduire les tensions et les risques d’accidents, de malentendus et d’erreurs de calcul » en mer de Chine méridionale.

Il a cité “une dynamique positive” dans les négociations sur un code maritime qui pourrait aider à régler les différends. La Chine et l’ASEAN se sont mises d’accord sur ce point en 2002, mais le processus formel de création d’un tel accord n’a commencé qu’en 2017.

Le bloc “attend avec impatience la conclusion rapide d’un code de conduite efficace et substantiel” qui soit “conforme au droit international”, y compris à la convention des Nations Unies, indique le communiqué.

Concernant la guerre qui s’intensifie au Myanmar, l’Asean a appelé à « une cessation immédiate » de la violence et à la création d’un « environnement propice à la fourniture de l’aide humanitaire et à un dialogue national inclusif » qui soit « détenu et dirigé par le Myanmar ».

La guerre entre le gouvernement militaire du Myanmar, membre de l’Asean, et une résistance armée croissante est une préoccupation majeure pour le bloc, qui a fait peu de progrès sur un plan de paix en cinq points, dévoilé des mois après le coup d’État de 2021 qui a porté la junte au pouvoir.

On estime que quelque 18,6 millions de personnes, soit plus d’un tiers de la population du Myanmar, ont besoin d’une aide humanitaire.

L’Asean a salué l’initiative de la Thaïlande d’organiser des négociations informelles sur le Myanmar, éventuellement rejointes par d’autres membres de l’Asean, plus tard cette année.

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